En direct
A suivre

Lamassoure sur Sarkozy : un parti doit "survivre à ses grands hommes"

Le chef de file UMP aux européennes en Ile-de-France, Alain Lamassoure, le 24 janvier 2012 à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le chef de file UMP aux européennes en Ile-de-France, Alain Lamassoure, le 24 janvier 2012 à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le chef de file UMP aux européennes en Ile-de-France, Alain Lamassoure, a expliqué jeudi à propos de Nicolas Sarkozy qu'un grand parti devait "survivre à ses grands hommes".

 

Comme Le Monde daté de vendredi lui demande s'il considère, comme son collègue eurodéputé UMP Brice Hortefeux, que l'ex-président devrait s'exprimer sur l'Europe avant le scrutin du 25 mai, M. Lamassoure répond: "s’il veut s’exprimer, il s’exprimera". Mais "chaque grand parti politique doit vivre et survivre à ses grands hommes lorsque ces derniers sont absents".

"Le Parti conservateur britannique a survécu à la défaite de Churchill en 1945, jusqu’à ce que ce dernier revienne au pouvoir en 1951", relève le responsable d'opposition. "Il a aussi survécu à la défaite de Thatcher, qui, elle, n’est jamais revenue au pouvoir".

"En Allemagne, la CDU a survécu aux départs d’Adenauer et de Kohl et ce parti est à nouveau au pouvoir", insiste-t-il. "Le Parti socialiste a aussi survécu au départ de Mitterrand".

Questionné sur le refus du député Henri Guaino, proche de M. Sarkozy, de voter pour lui aux Européennes, le candidat tranche: "Henri Guaino n’est d’accord qu’avec la pensée unique d’Henri Guaino."

"Tous les dirigeants de l’UMP, tous les anciens premiers ministres et l’ex-président de la République m’ont choisi pour être tête de liste de la région capitale en raison de mon engagement européen", note-t-il.

Contrairement à l'ex-ministre UMP Xavier Bertrand qui ne veut plus de "Merkozy", le député européen croit en l'attelage Paris-Berlin. "Pour des raisons historiques et profondes, le véhicule européen avance avec deux roues motrices: une française et l’autre allemande".

"La rapidité et la puissance du véhicule dépendent des roues motrices et de la force de l’essieu qui les unit. Sans l’axe franco-allemand, l’Europe n’avance plus", selon lui. "C’est malheureusement le cas depuis deux ans, car la roue française patine".

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités