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Européennes: si elle est élue, Morano ne se représentera pas aux législatives

Nadine Morano, tête de liste UMP pour les élections européennes dans la région du Grand Est, à l'Assemblée nationale le 2 avril 2014 [Thomas Samson / AFP/Archives] Nadine Morano, tête de liste UMP pour les élections européennes dans la région du Grand Est, à l'Assemblée nationale le 2 avril 2014 [Thomas Samson / AFP/Archives]

Nadine Morano, tête de liste UMP pour les élections européennes dans la région du Grand Est, a promis mercredi de ne pas se représenter aux élections législatives en 2017 si elle était élue députée européenne.

"J'ai fait le choix de l'Europe avec l'objectif d'y siéger, d'y être une parlementaire influente pour servir l'intérêt de la France", a dit Mme Morano, lors d'un débat organisé par LCI, Europe1 et Le Figaro, entre elle-même, la socialiste Catherine Trautmann et Florian Philippot, vice-président du Front national, candidats dans la même circonscription.

"Si je devais quitter temporairement le Parlement européen, ce serait uniquement si j'étais appelée au gouvernement", a ajouté Mme Morano, députée de Meurthe-et-Moselle de 2002 à 2008, date de son entrée au gouvernement, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Sur le même sujet, Mme Trautmann a elle aussi affirmé qu'elle resterait députée européenne "jusqu'au bout". "L'Europe,c'est complexe et il faut des députés assidus pour faire avancer les choses".

M. Philippot ne s'est pas engagé. "On verra en 2017", a-t-il répondu.

Alors qu'un sondage Ifop donne le FN en tête à 26% dans cette région, Mme Morano a nuancé ce résultat en affirmant que "la campagne n'a(vait) pas commencé. Le FN a toujours des scores élevés lorsque la gauche est au pouvoir", a-t-elle poursuivi.

M. Philippot a quant à lui expliqué ce sondage par "la cohérence du programme du FN". "Si nous sommes en tête chez les ouvriers, c'est parce que l'UMP et le PS mentent aux Français depuis des années".

Face au candidat FN qui a défendu le programme de son parti de sortie de l'euro, qui "ruine" la France et constitue "le principal frein à sa compétitivité", les deux autres candidates ont défendu le maintien de la monnaie européenne. "Philippot ça rime avec ligne Maginot", a lancé Mme Morano. "Quand le FN propose de sortir de l'euro, il crée une catastrophe économique", a affirmé Mme Trautmann.

La directive sur les travailleurs détachés a été l'objet de vifs échanges entre les trois candidats. Catherine Trautmann a affirmé que sous Nicolas Sarkozy, "rien n'a(vait) été fait pour corriger la directive des travailleurs détachés. C'est de la faute de la commission Barroso. Il faut réorienter l'Europe, c'est le sens du vote de gauche".

Florian Philippot a attaqué "la politique de l'UMP" qui a fait augmenter le chômage. "Je veux défendre les travailleurs français", a-t-il affirmé. "Vous jetteriez les ouvriers et les paysans dans le grand bain de la mondialisations sauvage", a-t-il également lancé à Mme Trautmann.

Au Parlement européen, Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen "brillent par leur absentéisme", a également affirmé Mme Morano. "Nous sommes des partis de gouvernement, pas vous", a-t-elle lancé à M. Philippot.

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