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Peillon aurait préféré que le plan d'économies soit présenté avant les municipales

Vincent Peillon, alors ministre de l'Education, à l'Assemblée nationale à Paris le 12 février 2014 [François Guillot / AFP/Archives] Vincent Peillon, alors ministre de l'Education, à l'Assemblée nationale à Paris le 12 février 2014 [François Guillot / AFP/Archives]

L'ex-ministre Vincent Peillon (PS) a indiqué mardi qu'il aurait préféré que le plan d'économies, qui représente selon lui une "révolution intellectuelle" pour la gauche, soit présenté avant les élections municipales.

Sur BFM TV et RMC, le candidat aux européennes a jugé nécessaires de telles économies, déplorant qu'il y ait eu jusque-là "un manque de courage. Et comme souvent, c'est le dos au mur qu'on prend les décisions nécessaires", a-t-il dit.

L'ancien ministre de l’Éducation a regretté que le plan n'ait pas été détaillé plus tôt. "Je crois que ça n'avait pas été astucieux, voyez" de dire le 14 janvier, lors de la conférence de presse présidentielle, "on va faire cinquante milliards, mais votez d'abord, je l'annoncerai après. Ce n'est pas la politique que j'aime de vérité et de sincérité".

"On aurait pu le faire avant, la droite n'était pas obligée d'augmenter de 600 milliards la dette dans les cinq ans où elle était là", a-t-il noté. "On a bien du mal à être courageux", selon lui. "Dès qu'on prend une mesure qui va dans ce sens-là, tout le monde commence à protester..."

Il s'est réjoui de la rencontre entre des députés socialistes et Manuel Valls mardi après-midi. "C'est la première fois que je vois un dialogue se nouer comme ça entre l'exécutif et le législatif sur le fond".

Les propositions préparées le week-end par des socialistes visent bien "à faire 50 milliards d'économies. C'est une révolution intellectuelle considérable pour la gauche française", selon M. Peillon. "Le PS est prêt, la France doit y être prête", a-t-il demandé.

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