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Lepaon (CGT), "en colère", promet un 1er mai "particulier"

Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, le 7 avril 2014 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, le 7 avril 2014 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, s'est dit jeudi "en colère" après les "mesures d'austérité" détaillées la veille par le Premier ministre, Manuel Valls, et promis que le 1er mai 2014 "aura forcément un caractère particulier".

Interrogé par le journaliste d'I-télé pour savoir si les syndicats allaient descendre dans la rue pour interpeller le gouvernement, M. Lepaon a répondu "oui". "Le 1er mai cette année, forcément, va revêtir un caractère particulier", a-t-il estimé.

Les manifestations lors de la Fête du Travail, que le patron de la CGT souhaite unitaires, seront suivies par un autre rendez-vous, celui du 15 mai "à l'appel de l'ensemble des syndicats et fédérations de fonctionnaires". Ils "ne supportent plus, et ils ont raison, le gel du point d'indice qui dure maintenant depuis" 2010, a fait valoir M. Lepaon.

Pour réaliser 50 milliards d'économies d'ici 2017, Manuel Valls a annoncé mercredi la non-revalorisation des prestations sociales jusqu'à l'automne 2015 et la poursuite du gel des salaires des fonctionnaires jusqu'en 2017.

Le gouvernement prend des "mesures d'austérité qui vont remettre en cause le modèle social français", a affirmé le secrétaire général de la CGT. Elles sont en outre "complètement inégalitaires", estime-t-il: "ceux qui ont le plus de patrimoine, le plus de revenus, le plus de salaires s'en sortiront encore bien. Par contre tous ceux qui n'ont que leur salaire ou leur retraite pour vivre, pour eux la vie sera plus dure demain qu'hier".

Réagissant aux propos tenus la veille par le Premier ministre, Manuel Valls, selon lequel "depuis plus de 30 ans, nous vivons au-dessus de nos moyens", M. Lepaon a relevé que cette "formule n'est pas la sienne", "c'est celle qu'avait employé Nicolas Sarkozy il y a quelques années seulement".

Pour le patron de la CGT, "aujourd'hui les salariés ne vivent pas au-dessus de leurs moyens mais ont bien du mal à boucler leurs fins de mois".

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