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Réactions au plan de 50 milliards dévoilé par Valls

Manuel Valls (g) à l'Assemblée nationale en compagnie du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen, le 16 avril 2014 [Jacques Demarthon / AFP] Manuel Valls (g) à l'Assemblée nationale en compagnie du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen, le 16 avril 2014 [Jacques Demarthon / AFP]

Voici des réactions politiques au plan d'économies de 50 milliards d'euros dévoilé mercredi par le Premier ministre, Manuel Valls :

- François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche : "Les rares mesures" annoncées par le Premier ministre représentent "des sacrifices pour le grand nombre. Couper dans les pensions, c’est faire des économies au bénéfice des assurances privées, ce n’est pas une économie pour les retraités. Geler les allocations familiales, c’est infliger un coût supplémentaire aux familles. Le pouvoir d’achat sera la première victime de ces mesures et l’économie réelle du pays sera donc fragilisée. J’appelle les parlementaires à refuser ces orientations. (...) Je les adjure de ne pas se soumettre à leur tour à la Commission de Bruxelles. Sinon, à l’heure où le gouvernement prétend faire des économies en supprimant les doublons, faudra-t-il envisager la suppression du Parlement ?" (communiqué)

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, en 2013 à Paris [Pierre Andrieu / AFP/Archives]
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Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, en 2013 à Paris

- Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche : "Valls fait l'huissier de la Commission européenne. La Commission a dit : +Vous paierez+. Valls commence la saisie" (Twitter)

- Philippe Vigier, chef de file des députés UDI: "Manuel Valls n’a fait que rejouer son discours de politique générale, avec l’austérité en plus (...) l’annonce de la non-revalorisation des retraites et des retraites complémentaires jusqu’en 2015 va à l’encontre de la protection du pouvoir d’achat et du nécessaire maintien de la cohésion sociale. (...) Le groupe UDI engagé dans la démarche d’une opposition constructive attend néanmoins de savoir si le discours de politique générale restera la feuille de route du gouvernement ou si comme aujourd’hui, le Premier Ministre y ajoutera de nouvelles annonces" (communiqué)

Florian Philippot, en mars 2014 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]
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Florian Philippot, en mars 2014

- Florian Philippot, vice-président du FN : "Les annonces de Manuel Valls confirment une cure d'austérité sans précédent qui se traduit par une violence sociale de plus en plus insupportable, de surcroît sans efficacité économique (...). Des millions de Français vont subir en conséquence un effondrement de leur niveau de vie, parce que le gouvernement s'entête à obéir à l'Union européenne sur l'euro et la politique économique plutôt que de défendre l'intérêt général. D'autres mesures d'austérité viendront compléter ce triste tableau après les européennes si ces élections ne désavouent pas très clairement les partis, UMP et PS en tête, qui préfèrent l'Union européenne à l'intérêt de la France !" (communiqué)

- Bernard Accoyer (UMP), ex-président de l'Assemblée nationale : "Le discours est un peu plus détaillé qu'auparavant, mais n'est pas à la hauteur. Le compte n'y est pas compte tenu du refus de Bruxelles d'accorder un nouveau délai à la France pour le respect des 3% du PIB pour le déficit. Et on assiste une nouvelle fois à un aller-retour, avec la suppression de la clause de compétence générale des collectivités locales (supprimée sous Nicolas Sarkozy puis rétablie par l'actuelle majorité). Enfin les socialistes ne veulent pas s'attaquer aux tabous des 35 heures et de l'âge de la retraite" (devant l'Association des journalistes parlementaires).

- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) : "Manuel Valls préfère s’attaquer au pouvoir d’achat des Français plutôt que d’avoir un dialogue franc avec l’Allemagne et refuser de suivre les injonctions de Berlin et de Bruxelles. Ainsi, en refusant la dévaluation monétaire pour redonner de l’air à nos entreprises et un protectionnisme ciblé pour relocaliser l’emploi en France, François Hollande n’a comme unique choix que l’austérité pour tous au moment même où notre pays aurait besoin d’une politique de relance, comme aux Etats-Unis ou au Japon. David Cameron en Angleterre, ou encore Matteo Renzi en Italie l'ont bien compris, contrairement à notre nouveau Premier ministre qui conduit aveuglément une politique qui a échoué partout".

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