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Juppé veut qu'on le "laisse en paix "

Alain Juppé participe le 8 mars 2014 à Pau à un meeting électoral du MoDem [Gaizka Iroz / AFP/Archives] Alain Juppé participe le 8 mars 2014 à Pau à un meeting électoral du MoDem [Gaizka Iroz / AFP/Archives]

L'ancien Premier ministre UMP Alain Juppé, passé en tête du baromètre des personnalités Ifop-Paris Match à paraître jeudi, a de nouveau demandé qu'"on (le) laisse en paix" avec les questions sur ses éventuelles visées présidentielles à l'échéance 2017.

"Non", a laconiquement assuré Alain Juppé mercredi sur France Info, à la question de savoir si sa popularité persistante l'amenait à penser à l'Elysée.

"Je l'ai déjà dit, parfois sous une forme un peu brutale. Qu'on me laisse en paix avec cela. Ce n'est pas le problème. Aujourd'hui nous avons beaucoup d'échéances (électorales) devant nous", avec les européennes, puis les sénatoriales, où la majorité du Sénat peut être en jeu, a déclaré le cofondateur et ex-président de l'UMP.

Alain Juppé a conquis la première marche du baromètre mensuel des personnalités Ifop pour Paris Match à paraître jeudi, avec un bond de +9 points de popularité par rapport à mars. Réélu entretemps au premier tour, maire de Bordeaux, M. Juppé atteint 71% de bonnes opinions contre 62% le mois passé.

Selon lui, la question des primaires et de 2017 "agite globalement la classe politique et médiatique", mais en ce moment pas l'UMP.

"Hier (mardi) soir au bureau politique de l'UMP, on n'a pas parlé de cela. Nous avons essayé, et je crois que nous y sommes parvenus, de dégager une ligne majoritaire sur l'Europe".

Pour Alain Juppé, l'UMP "a gagné les élections municipales contre toute attente. Il n'y a pas eu la vague bleu marine annoncée, il y a eu une vague bleue, donc cela veut dire que l'UMP tient bien. Il faut qu'elle soit forte aussi au moment des élections européennes".

Après les échéances électorales, "ce que je souhaite c'est que l'UMP mette en place sa procédure de primaire pour la sélection de notre futur champion aux élections présidentielles", a posé M. Juppé. "Donc nous avons beaucoup, beaucoup de rendez-vous (...), avant de rentrer dans le débat présidentiel", a-t-il conclu.

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