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Cambadélis: le PS opte pour la "solidarité exigeante" avec le gouvernement

Jean-Christophe Cambadélis au consil national du PS à Paris, le 15 avril 2014 [Jacques Demarthon / AFP] Jean-Christophe Cambadélis au consil national du PS à Paris, le 15 avril 2014 [Jacques Demarthon / AFP]

Le nouveau Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a affirmé mercredi que son parti sera dans une "solidarité exigeante" vis-à-vis du gouvernement et émettra "des avis".

"Il y a le président de la République qui est celui qui fixe le cap, l'orientation de la France, il y a le Premier ministre qui gouverne et puis il y a le Parti socialiste qui soutient et qui exige", a résumé sur BFMTV le député de Paris. "On aura une solidarité exigeante".

"Le Parti socialiste pourra à chaque instant émettre des avis", même s'il sera "solidaire au final". "Tant qu'on n'est pas au moment où on décide, nous discuterons, nous échangerons pour rendre les choses beaucoup plus efficaces", a assuré celui qui vient de prendre la tête du PS et qui se veut avant tout le "porte-parole du Parti socialiste".

"Je ne suis pas le porte-parole du gouvernement", "ma solidarité procède du Parti socialiste, elle ne procède pas du gouvernement", a-t-il souligné, indiquant qu'il avait été prévenu de l'annonce mercredi du plan d'économies de 50 milliards d'euros par le Premier ministre Manuel Valls.

Certaines demandes du PS ont été respectées par le gouvernement selon lui comme "la sanctuarisation d'un certain nombre de budget, l'Education nationale, la justice, la sécurité, l'innovation bien sûr et les minima sociaux".

Si certains députés ont exprimé leurs désaccords sur le fond comme sur la forme après cette déclaration, "ils ont maintenant 15 jours pour en discuter et le Parti socialiste aussi", a estimé M. Cambadélis, parlant des autres revendications des socialistes encore à discuter comme la sanctuarisation des retraites modestes et "un petit coup de pouce au RSA".

"Que les députés discutent avec le Premier ministre, ça ne me parait pas anormal mais qu'à la fin, nous nous retrouvons pour adopter ce dispositif, ça me paraît essentiel", a-t-il tranché, jugeant que, pour le moment, "la position de la France est obligatoirement le respect de la parole qui a été donnée lors du référendum de Maastricht".

"Les socialistes, eux, vont continuer à se battre pour modifier le rapport de forces et pour faire en sorte que les critères de 3% qui ont été élaborés, un peu au doigt mouillé, avant la crise, soient aujourd'hui modifiés", a-t-il ajouté.

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