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Simplification administrative: un moyen de réhabiliter la "puissance publique"

Le député PS Thierry Mandon pose le 14 avril 2014 à l'Assemblée à Paris [Joël Saget / AFP] Le député PS Thierry Mandon pose le 14 avril 2014 à l'Assemblée à Paris [Joël Saget / AFP]

Les 50 mesures de simplification de la vie des entreprises annoncées lundi s'inscrivent dans "un discours qui réhabilite le rôle de la puissance publique", a déclaré mardi le député PS Thierry Mandon, copilote de ce chantier.

"C'est un discours qui réhabilite le rôle de la puissance publique. Aujourd'hui la puissance publique est entravée. Quand elle décide, ça ne s'applique pas parce que les lois sont complexes, parfois contradictoires. Dans le bâtiment, les grands travaux, les procédures sont tellement longues qu'il faut quatorze ans pour mettre en place des projets décidés par la puissance publique. Si vous raccourcissez ces délais, vous renforcez le volontarisme", a expliqué M. Mandon sur Radio Classique.

"Nous ne sommes pas dans une vision où la simplification, c'est la déréglementation. Il ne s'agit pas de déréglementer, il s'agit au contraire de rendre la règle de droit plus simple, plus lisible et plus efficace", a insisté le député de l'Essonne.

Le Conseil de la simplification pour les entreprises, coprésidé par M. Mandon et le chef d'entreprise Thierry Poitrinal, a annoncé lundi 50 premières mesures de lutte contre la complexité administrative dont la plupart sont applicables immédiatement ou avant la fin de l'année.

"Nous nous sommes nous-mêmes dotés d'un outil de contrôle indépendant qui nous mettra l’épée dans les reins, puisque tous les six mois, une grande université française spécialisée dans les questions micro-économiques fera un rapport d'application des mesures que nous avons décidées et annoncées et ce rapport sera rendu public", a souligné M. Mandon.

"Le calendrier des mesures que nous avons présentées hier à une près, la question des fiches de paie, un chantier quasi-sisyphien (...), tout est mis en place au plus tard avant le premier janvier 2015", a-t-il réaffirmé.

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