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Royal refuse qu'écologie rime avec "impôts supplémentaires"

Ségolène Royal à son arrivée au palais de l'Elysée, le 4 avril 2014 [Lionel Bonaventure / AFP] Ségolène Royal à son arrivée au palais de l'Elysée, le 4 avril 2014 [Lionel Bonaventure / AFP]

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a affirmé dimanche qu'elle refusait que "la cause de l'écologie se résume à des impôts supplémentaires", sans dire pour autant si elle souhaitait une suppression de l'écotaxe poids lourds.

"Je ne veux pas (...) que la cause de l'environnement, que la cause de l'écologie se résume à des impôts supplémentaires", a déclaré la ministre lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

"L'écologie et la protection de l'environnement doivent être quelque chose de positif, d'enthousiasmant. C'est une solution, pas une punition", a ajouté la ministre. "Je ne voudrais pas que la première décision du gouvernement soit un impôt nouveau", a-t-elle insisté.

Interrogée sur l'écotaxe, dont elle a souhaité une remise à plat jeudi, au lendemain de sa prise de fonctions, elle s'en est remis au rapport qu'une mission d'information parlementaire doit remettre dans une quinzaine de jours sur ce sujet.

"Nous en débattrons alors collectivement au sein du gouvernement et nous prendrons une décision", a assuré Mme Royal, qui avait relancé la controverse sur l'écotaxe avec ses déclarations.

Face à la controverse, elle a tenté vendredi de calmer le jeu: "La remise à plat de l'écotaxe n'a aucune raison de soulever une polémique. C'est une méthode de respect et du temps donné à l'écoute...", a affirmé Mme Royal sur son compte Twitter.

L'écotaxe, dont l'entrée en vigueur est toujours suspendue, vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes afin de financer notamment des infrastructures de transport "durable", via des portiques installés sur les grands axes.

 

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