Il jouait son avenir politique. François Bayrou, battu d’un cheveu en 2008, a pris un début de revanche en arrivant en tête à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Avec 42,4 % des suffrages, le candidat malheureux aux deux dernières présidentielles devance son rival PS David Habib (25,4 %) et l’ex-maire de la ville sans étiquette, Yves Urieta (13,10 %).
Bénéficiant du soutien de l’UMP et du ralliement de trois adjoints de la maire sortante PS, il s’assure une pole position pour le second tour, à l’issue duquel les derniers sondages l’ont donné largement gagnant.
«L’ampleur de ce score traduit la volonté d’une ville d’imposer un changement», a-t-il déclaré, visiblement ému. Une victoire signerait le retour du Béarnais, qui n’exerce aucun mandat depuis sa défaite aux législatives de 2012.
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