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Saint-Denis restera-t-elle communiste ?

Une rue du centre-ville de Saint-Denis [Thomas Samson / AFP/Archives]

La bataille des municipales fait rage à Saint-Denis avec pas moins de sept listes.

 

Soutenu par les écologistes dès le premier tour, Didier Paillard, maire PCF sortant à la tête de la ville depuis 2004, entend bien conserver son siège le 30 mars prochain. Car, outre l’enjeu local, Saint-Denis fait figure de symbole : elle est la dernière ville de plus de 100 000 habitants encore dirigée par les communistes depuis la perte de Montreuil en 2008.

Il faut rappeler qu’après le dernier scrutin municipal, l’ex-ceinture rouge parisienne, déjà diminuée, s’est réduite à 26 communes de la petite couronne dirigées par des maires communistes, contre 54 en 1977.

Mais, à 35 ans, le socialiste Mathieu Hanotin, qui a déjà ravi au PCF un canton en 2008 et le siège de député de l’ancien maire Patrick Braouezec en 2012, pourrait remettre en question ce fief historique.

Autre danger qui pourrait menacer ce scrutin pour l’équipe sortante et la gauche en général : le désintéressément des citoyens. En effet, si la ville a peu de chance de basculer à droite (moins de 20 % des voix en 2008 et moins de 35 % à la présidentielle de 2012), l’abstention s’est envolée à plus de 58 % lors de la dernière élection municipale.

 

 

 

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