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Le journal des municipales : J-41

Jean-François Copé en meeting à Agen, le 6 février 2013 Jean-François Copé en meeting à Agen, le 6 février 2013 [Pierre Andrieu / AFP]

Chaque lundi, Direct Matin revient sur les évènements marquants et les enjeux de la campagne des élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochain.

 

L'EVENEMENT

La droite vers la victoire

Elle ne croit plus à une vague bleue. Il n’empêche, la droite semble bien placée pour remporter les municipales en mars prochain. Selon un sondage Ifop publié hier dans Le Journal du Dimanche, les listes soutenues par l’UMP et l’UDI feraient la course en tête dans les intentions de vote avec 29 % des voix, devant le  Parti socialiste (21 %) et le Front national (17 %). Viendraient ensuite le Front de gauche (11 %) et Europe-Ecologie-Les Verts (8 %). Une personne sur dix ne voterait pour aucune de ces listes et 4 % ne se prononcent pas.

"C’est la première fois depuis 2007 que le souhait de victoire est pour la droite" (UMP-UDI-FN à 46 % au total), affirme dans Le JDD le directeur adjoint de l’Ifop, Frédéric Dabi. Preuve que l’opposition capitalise sur le mécontentement des électeurs vis-à-vis du gouvernement. Pour autant, "la gauche n’est pas en effondrement", souligne le sondeur.

De son côté, en talonnant le PS à la troisième place du podium, le FN pourrait bien jouer les trouble-fête. "La bipolarisation politique PS-UMP est terminée. Le coup de grâce lui sera donné lors des municipales", a affirmé samedi la présidente du parti frontiste Marine Le Pen.

Reste que la dimension locale du scrutin et le faible taux de participation (seuls 67 % des sondés comptent aller voter) pourraient venir bousculer ces tendances nationales. 

 

IL JOUE GROS

Gérard Collomb

Depuis qu’il a ravi Lyon (Rhône) à la droite en 2001, Gérard Collomb en a fait son fief. A 67 ans, le sénateur-maire, qui brigue son troisième mandat, part favori face au candidat UMP, Michel Havard, de près de 20 ans son cadet.

Il faut dire que Gérard Collomb, qui dispose de solides soutiens dans les milieux économiques, ne rate pas une occasion de prendre ses distances avec le PS. On l’a notamment vu en octobre 2013 auprès de patrons réunis à Lyon pour adresser un «carton jaune» au président François Hollande.

Affirmant ne pas être intéressé par un poste au gouvernement, le poids lourd a d’autres ambitions. Dans son viseur : la présidence de la métropole lyonnaise, qui verra le jour en 2015.

 

DEUX VILLES QUI PEUVENT BASCULER

Bayonne

Gérée par des centristes, de père en fils, depuis 1959, la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) pourrait basculer à gauche. En renonçant à briguer un quatrième mandat, le maire UDI sortant, Jean Grenet, donne des raisons d’espérer au candidat PS, Henri Etcheto. Le socialiste pourra compter sur une large union de la gauche dès le premier tour. En face, le candidat UDI, Jean-René Etchegaray, qui a fait – au grand dam du maire sortant – alliance avec l’UMP devra, lui, composer avec une liste UMP dissidente.

Brignoles

Détenue depuis 2008 par le communiste Claude Gilardo, qui ne se représente pas, la mairie de Brignoles (Var) a de fortes chances de tomber aux mains du Front national. Le candidat frontiste, Laurent Lopez, qui avait déjà remporté la cantonale partielle dans la ville en octobre dernier, arriverait en tête du premier tour (37 %), selon un sondage CSA datant de décembre 2013. Il distancerait ainsi nettement la liste d’union de la gauche menée par Jean Broquier (30 %) et la liste UMP de Josette Pons (25 %).

 

C'EST DIT

"Le climat national pèse manifestement plus que ce que je pensais. Le vote sanction se renforce", la maire PS sortante de Reims, Adeline Hazan, hier dans le JDD.

 

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