Un premier face à face télévisé sans réel accroc. La sécurité, les transports et le logement étaient au coeur d’un premier débat entre les cinq principaux candidats à la mairie de Paris, organisé hier par LCI, Europe 1 et Le Parisien.
La joute d’une heure et demie a surtout été rythmée par le duel entre Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Anne Hidalgo (PS), donnée gagnante à 54% au second tour, selon un sondage Ifop publié hier. Les deux candidates ont laissé à Danielle Simonnet (Front de gauche), Christophe Najdovski (EELV) et Wallerand de Saint-Just (FN) les rôles d’arbitres.
Des désaccords sur le logement
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s’est présentée comme «maire bâtisseur» si elle était élue, a vivement plaidé en faveur des classes moyennes en matière de logement. Sur ce point, Anne Hidalgo a défendu le bilan de la Ville, «qui a rattrapé le retard de Paris pour atteindre les 20% de logements sociaux» prévus par la loi, tout en indiquant qu’elle créerait 10 000 logements par an.
Le thème brûlant de la sécurité s’est également invité dans le débat, avec des avis plus que partagés sur les effectifs de police. La première adjointe a taclé Nathalie Kosciusko-Morizet lorsque celle-ci a soutenu «que Paris doit avoir une police municipale». Pour la socialiste, «la capitale a justement perdu 1 500 policiers entre 2009 et 2012», sous l’effet de la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy, «dont faisait partie Mme Kosciusko-Morizet».
Cette dernière s’est par ailleurs retrouvée isolée face à ses adversaires concernant ses propositions sur les transports, notamment sur la place de la voiture, qu’elle souhaite conserver, par rapport à celle des piétons et des transports en commun.
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