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Louis Aliot : "Dans le sud du pays, il va se passer des choses"

Louis Aliot, vice-président du Front National, en février 2012 Louis Aliot, vice-président du Front National, en février 2012. [Bertrand Langlois / AFP]

Le Front national espère présenter "500 listes" aux  municipales en mars prochain, contre 130 en 2008. Alors que la leader du FN Marine Le Pen accuse une baisse dans les sondages, le vice-président du parti, Louis Aliot, se veut confiant, prédisant même des surprises.

 

Combien de listes le Front national a-t-il déjà bouclées ?

Nous attendons le dernier moment pour le dire. Il peut encore y avoir des ralliements. Pour l’instant, nous en avons bouclé une bonne partie. Nous serons présents dans une grande majorité des villes de plus de 10.000 habitants.

 

Quelles difficultés rencontrez-vous?

Ce qui est difficile, c’est de convaincre des gens de se mettre sur des listes et de s’intéresser à la chose publique. Mais nous ne sommes pas les seuls. C’est le mal du temps. Je rappelle qu’il y a six mois, Jean-François Copé (président de l’UMP, ndlr) avait imaginé faire appel aux petites annonces pour avoir des candidats aux élections municipales.

 

Quelles villes espérez-vous gagner?

Dans le sud du pays, de Nice à Perpignan, il va se passer des choses. Les sondeurs retiennent les 100 villes où Marine Le Pen a fait plus de 25% à la présidentielle et aux législatives de 2012. Mais le contexte local et les personnalités vont jouer. A mon avis, on risque d’avoir des surprises et de voir émerger des villes qui n’étaient pas sur cette liste.

 

N’est-ce pas un problème de parachuter des candidats, comme par exemple à Avignon ?

Le parachutage, c’est quelque chose d’assez banal. Bertrand Delanoë, Jacques Chirac ont aussi été parachutés à Paris. A Avignon, on a préféré investir une tête de liste, au profil universitaire et professionnel important, susceptible de prendre une grande ville française.

 

Marine Le Pen a perdu 6 points dans un sondage Opinion Way. Cela ne vous inquiète pas ?

C’est une photographie de l’instant, peut-être due à la conjoncture et au fait qu’elle n’a pas été assez visible médiatiquement entre Noël et le jour de l’an. Mais dans le sondage du Cévipof, elle est la deuxième personnalité en qui les Français accordent le plus leur confiance pour relever le pays.

 

Qu’attendez-vous de la conférence de presse de François Hollande de demain ?

Je ne vois ce qu’il pourrait annoncer de plus. Il a déjà fait des promesses qu’il n’a pas tenues, que ce soit en matière économique ou sociale. Par ailleurs, je pense que ses frasques vont avoir le même effet sur son image qu’elles avaient eu sur celle de Nicolas Sarkozy. Ce pouvoir, c’est plutôt la Une des rubriques people que celles de la croissance et de l’emploi.

 

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