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Réactions politiques après les vœux de Hollande

Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, à Montevideo le 27 décembre 2013 [Miguel Rojo / AFP/Archives] Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, à Montevideo le 27 décembre 2013 [Miguel Rojo / AFP/Archives]

Voici des réactions politiques aux vœux du Président de la République mardi soir.

 

- Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP: "Par respect pour la fonction présidentielle, les vœux de François Hollande doivent avant tout être perçus comme un message traditionnel et institutionnel, et il ne s'agit pas de douter de la volonté du président de faire baisser le chômage et d'améliorer le sort de nos concitoyens. Mais si ces voeux étaient sincères, ils étaient surtout stériles. (...) François Hollande s'est ainsi affiché ce soir comme un récidiviste de l'inertie, prouvant une nouvelle fois qu'il préfère les pansements aux réformes et l'immobilisme au courage" (communiqué)

 

- François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche : "La devise de l’année 2013 pourrait être +champagne pour le CAC 40, gueule de bois pour les Français+. Pour 2014, les intentions exprimées par François Hollande lors de ses vœux sont claires : continuer d’arroser les puissants et de maltraiter le peuple. Le président nous a resservi un pot-pourri des poncifs néolibéraux qu’il a appliqués cette année (...) L’échec de cette politique éclate pourtant avec le niveau record du chômage. Mais ce président éternellement satisfait l’est surtout de lui-même. Nous voilà prévenus, les partisans de l’austérité nous annoncent une année de combat contre le peuple et contre l’environnement" (communiqué)

 

- Bertrand Delanoë, maire PS de Paris: "A l'occasion de ses vœux télévisés, François Hollande a montré qu'il n'ignorait ni les difficultés rencontrées par les Français, ni les atouts dont ils disposent pour dépasser la crise. Il a notamment parlé avec gravité et ambition du rôle de la France sur la scène internationale. Par ailleurs, en faisant de la cohésion et de la confiance les conditions essentielles du redressement dans la justice de notre société, il a tracé un cap que chacun peut suivre, au-delà des clivages et des oppositions" (communiqué)

 

- Florian Philippot, vice-président du FN: "Cela ressemble beaucoup à du Chirac ou du Sarkozy, on retrouve les mêmes phrases, les même rengaines, la même inconsistance surtout (...)Il aurait du parler des vrais défis qui arrivent, là tout de suite concrets : l'augmentation de la TVA (...) l'ouverture totale des frontières avec la Roumanie et à la Bulgarie donc aux Roms, ça aussi c'est demain et puis les négociations en cours c'est à dire les contrats d'austérité avec l'Allemagne, l'accord de libre échange avec les Etats-Unis (...) Cela pose les vraies questions : notre souveraineté, notre rapport à l'Union européenne, à nos frontières économiques, financières et migratoires" (BFMTV)

 

- Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale: "C’est un message de confiance et d’ardeur qu’a délivré ce soir le président de la République. La politique de redressement engagée depuis dix-huit mois a remis la France sur les rails. La récession est derrière nous, la courbe du chômage s’améliore, les réformes structurelles sont engagées et commencent à produire leurs résultats. Toute l’action du président est d’accélérer cette amélioration, de la rendre tangible dans la vie des Français. C’est le sens des engagements qu’il a pris (...) Mais c’est aussi sa volonté sans faille de défendre les valeurs de la République et son modèle social et sa détermination à porter un projet européen qui rompe avec l’austérité et le populisme".(communiqué)

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