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Le PS se mobilise contre la loi "anti-IVG espagnole"

Une caméra devant le logo du Parti socialiste, le 26 octobre 2012 à Toulouse [Eric Cabanis / AFP/Archives] Une caméra devant le logo du Parti socialiste, le 26 octobre 2012 à Toulouse [Eric Cabanis / AFP/Archives]

Le Parti socialiste a appelé jeudi à un rassemblement vendredi devant l'ambassade d'Espagne à Paris, à 13H00, pour protester "contre la loi anti-IVG du gouvernement conservateur espagnol".

 

"Le Parti socialiste apporte son soutien au rassemblement des féministes françaises contre la loi anti-IVG du gouvernement conservateur espagnol", écrivent Laurence Rossignol, porte-parole et Adeline Hazan, secrétaire nationale aux droits des femmes dans un communiqué.

"Le droit à l’avortement est un droit fondamental des femmes et la condition de leur autonomie. La remise en cause de ce droit universel par le gouvernement espagnol est intolérable", rappellent les socialistes dans le communiqué.

"Étant donné la gravité de la situation je me félicite du ralliement du PS", a déclaré à l'AFP Maya Surduts, secrétaire générale de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), l'une des cinq organisations qui appellent à la mobilisation.

Selon elle, d'autres organisations pourraient se joindre au mouvement "pour faire reculer" le projet du gouvernement espagnol.

Le projet de loi espagnol prévoit d'autoriser l'avortement uniquement dans deux cas très précis: lorsque l'interruption de grossesse est nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme et dans le cas où la grossesse est une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme.

C'est "un recul dramatique pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des Espagnoles" dénoncent dans un communiqué la Cadac, le Mouvement français pour le planning familial, le Planning familial de Paris, l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception et le Collectif Tenon.

"Le projet du gouvernement de Mariano Rajoy est une attaque sans précédent contre le droit des femmes à disposer de leur corps. Il aura des conséquences dramatiques, poussant les femmes désirant avorter dans la clandestinité, au mépris de leur sécurité et de leur santé", réagit le PS, dénonçant le silence de l'UMP "qui siège aux côtés du Parti populaire espagnol au sein du Parti populaire européen".

"Il est clair que si la droite espagnole s'obstine, les droits des femmes deviendront un sujet majeur des futures élections européennes", conclut le communiqué.

 

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