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Cuvillier : Notre-Dame-des-Landes "sera construit"

Festival de musique sur le site du projet controversé d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le 3 août 2013 [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives] Festival de musique sur le site du projet controversé d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le 3 août 2013 [Jean-Sebastien Evrard / AFP/Archives]

Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier a confirmé jeudi que l'aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes devait "être construit", au lendemain du feu vert accordé par Bruxelles pour une aide d'Etat destinée à financer une partie des travaux.

"Je souhaite qu'il soit construit et je fais en sorte qu'il puisse être construit", a déclaré le ministre sur RMC, réaffirmant l'engagement du gouvernement Ayrault sur ce projet d'aéroport.

"Cet aéroport répond à une nécessité de croissance. La procédure est lancé, elle a été signée, le contrat a été signé pour la construction", a-t-il ajouté.

Les opposants à "l'Ayraultport", décidé lorsque le Premier ministre était encore maire de Nantes, viennent de subir un nouveau camouflet de la part de la Commission européenne.

Bruxelles a estimé mercredi que la subvention de 150 millions d'euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, "est compatible avec les règles de l'UE relatives aux aides d'État".

Frederic Cuvillier le 23 octobre 2013 à l'Assemblée nationale à Paris   [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]
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Frederic Cuvillier le 23 octobre 2013 à l'Assemblée nationale à Paris
 

"Pratiquement tous les contentieux qui ont été lancés, et ils ont été nombreux, contre Notre-Dame-des-Landes ont été des contentieux perdus par les opposants", a noté Frédéric Cuvillier.

En septembre, la Commission avait déjà renoncé à ouvrir une procédure d'infraction contre la France comme le demandaient les opposants à l'aéroport.

Le dossier n'est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s'assurer que le projet d'aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale.

Sur ce point, Frédéric Cuvillier a loué la "phase de dialogue" prévue pour améliorer le projet, reconnaissant que "les dispositifs, notamment d'un point de vue environnemental, n'étaient pas suffisamment précis".

A l'heure actuelle, Notre-Dame-des-Landes vise théoriquement une mise en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard. "Nous faisons tout pour que nous répondions, en infrastructures, à cette croissance à deux chiffres de l'aéroport" de Nantes, a conclu le ministre.

 

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