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Dupont-Aignan dit non à "l'UMPS" et au FN

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP] Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, le 5 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP]

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, qu'il définit comme "le plus grand des petits partis", a lancé samedi à ses fidèles qu'ils étaient "les résistants" face à l'impuissance publique, à l'UE, et aussi à "l'UMPS" et au FN.

 

L'ex-candidat à la présidentielle (1,79%) qui se réclame du gaullisme, avait réuni ses troupes (il revendique 12.000 adhérents) à Paris, porte de Versailles, autour d'"une certaine idée de la France", célèbre formule du général. Soit près de 2.000 personnes selon les organisateurs.

"Nous, ici, nous sommes des résistants. Les enfants de Valmy, de Verdun, du 18 juin 1940"!, a lancé le député de l'Essonne.

Il a décrit une France "défigurée", en proie "au déni de soi", à l'impuissance collective", et a illustré ce "naufrage" à coups d'anecdotes et d'images : "Je pense à ces policiers qui gagnent moins qu’un gamin de 13 ans qui fait le guet du trafic de drogue", à "ces enfants Roms condamnés à la mendicité par le chef mafieux dans ma circonscription, avec lequel pourtant la Préfecture de l’Essonne négociait comme s’il s’agissait d’un ambassadeur", ou encore "ces travailleurs low cost d’Europe de l’Est qui dorment dans leur voiture sur les quais de Saint-Nazaire pour réaliser les paquebots made in France, subventionnés par le contribuable".

"L’oligarchie vit entre soi et la propagande diffuse comme une musique d’ambiance une pensée unique de plus en plus déconnectée de la réalité", a accusé le député-maire d'Yerres.

"La plupart sont prisonniers du dogme européen", alors que l'UE est devenue "une machine folle sans boussole démocratique".

A tout cela, a assuré M. Dupont-Aignan, DLR "dit non".

Un non dont il a célébré une championne, présente dans la salle Equinoxe, Frigide Barjot, celle qui fut l'égérie des anti-mariages homosexuels. Elle avait auparavant remis à M. Dupont-Aignan la charte qu'elle entend proposer à tous les candidats aux municipales et aux européennes pour les engager à défendre le mariage homme-femme et la filiation.

"Qui pensait que cette artiste un peu loufoque allait déplacer des montages ?". "Oui, elle a osé se lever, dire non", a salué M. Dupont-Aignan.

DLR aura des candidats dans toutes les grandes circonscriptions aux européennes, a réaffirmé l'élu de l'Essonne dont le parti incarne, dit-il "un patriotisme tranquille".

"Connaissant la lucidité de nos compatriotes, leur refus de voter à nouveau pour l’UMP et le PS qui ont chacun échoué lamentablement, toute alternative est assimilée à celle du FN", a-t-il déploré. "En en faisant le cœur de la vie politique, ils veulent ainsi donner une ultime raison de voter pour l’UMPS".

"Je refuse ce choix tragique pour la France, notre raison d’être est justement d’offrir aux Français une alternative différente".

"Ni UMPS, ni FN. Je refuse ce trio infernal", a martelé le responsable.

"Avec vous, la France peut s'en sortir", proclamait le slogan projeté sur le fond de scène.

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