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Patrice Gassenbach : "L'opposition peut gagner Paris"

Patrice Gassenbach, président de la fédération Paris de l'UDI Patrice Gassenbach, président de la fédération Paris de l'UDI[F.SEJOURNE]

L’UDI aussi prendra part  aux municipales de 2014 à Paris. Elu samedi nouveau président de la fédération de Paris de l’Union des démocrates et indépendants, Patrice Gassenbach compte mettre en ordre de marche ses militants en vue de ces élections.

Il mise notamment sur la jeunesse du parti de Jean-Louis Borloo pour renverser le Parti Socialiste, installé à la tête de Paris depuis 2001.

Quel cap donnerez-vous à l’UDI pour les municipales à Paris ?
Patrice Gassenbach : Aujourd’hui, l’opposition peut gagner Paris. Il faudra élaborer un projet commun, car si l’UDI et l’UMP sont en concurrence, elles sont appelées à se rejoindre soit dès le premier tour, soit dès le second. Pour gagner, je pense qu’il faudra rajeunir d’une manière très significative l’ensemble des candidats. Nous sommes en train de préparer notre projet que nous présenterons dès octobre à La Mutualité avec nos vingt têtes de listes.

 
Qui mènera la bataille parisienne ?
La tête de liste à Paris envisagée pourrait être l’économiste et conseiller du 5e Christian Saint-Etienne. Rama Yade, est actuellement prise par ses obligations de jeune maman, et rien n’est sûr, même si un ticket avec Christian et Rama serait magnifique. Nous voulons aussi doubler nos effectifs, en passant de 3 000 adhérents à 6 000, voire 10 000 avant la fin.

 
Pourquoi l’UDI n’a-t-elle pas voulu participer à la primaire UMP ?
Nous considérons que cette élection est prématurée. Aujourd’hui les Parisiens ne sont pas mobilisés autour des municipales, mais le seront dès octobre. 

 
Quelles idées envisagez-vous de mettre en avant ?

Nous avons déjà planché sur certains propositions originales sur le fonctionnement et l’organisation de Paris qu’il faudra revoir. Il faut comprendre qu’un arrondissement comme le 15e a autant d’habitants qu’une ville comme Bordeaux, le 16e, l’équivalent de Montpellier, le 13e comme Lille… Il faut donner plus de pouvoir aux maires d’arrondissements comme celui de la police. Il faudra aussi qu’on s’oriente un jour vers l’élection au suffrage universel du maire de Paris. La réforme est institutionnelle. Nous préparons un projet interactif que l’on soumettra aux Parisiens. Ce dont je suis convaincu, c’est que les Parisiens sont un peu fatigués de tout ce qui est flamboyant, ils ont besoin de quelqu’un de sérieux, qui a les pieds sur terre et qui connaît bien les budgets de la ville.

 
Quel est votre avis sur le bilan des années Delanoë ?
Il y a des choix stratégiques qui ont été faits par Bertrand Delanoë qui sont nuisibles à la ville de Paris. Notamment sa politique qui a consisté à écarter les classes moyennes de la capitale. Il y a eu des choix d'affichage plutôt que des choix de fond. C’est une équipe qui arrive en fin de course. Il y a une usure qui montre qu’il faut une alternance.

 

Sur quelle équipe comptez-vous vous appuyer en vue des municipales ?

Je tiens à m'entourer de Chantal Jouanno, Jean-Marie Cavada, Christian Saint-Etienne, Rama Yade, Marielle Gallo, Eric Hellard, Valérie Sachs, Valérie Nahmias, Gérard Rey, Edith Gallois ainsi qu'Anne Tachene et tous les présidents des composantes de l'UDI.

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