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Les niches fiscales mises à contribution

Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici le 9 avril 2013 à l'Assemblée [Pierre Andrieu / AFP/Archives] Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici le 9 avril 2013 à l'Assemblée [Pierre Andrieu / AFP/Archives]

Les nouvelles hausses d'impôts pour réduire le déficit en 2014 s'appuieront notamment sur un nouveau coup de rabot sur les niches fiscales, a assuré lundi le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici.

"Pour 2013, on a une proportion qui est 2/3 d'impôts, 1/3 d'économies", a-t-il déclaré sur France Inter. "En 2014, nous ferons l'inverse. Ce sera la dépense qui sera d'abord mise à contribution pour réduire le déficit, parce qu'il est indispensable de se désendetter pour que la France reste souveraine", a-t-il réaffirmé.

"Il y aura une augmentation des prélèvements obligatoires qui est annoncée de 0,2 à 0,3 points, c'est plutôt de l'ordre de 6 milliards d'euros", a-t-il expliqué.

"Je peux ici confirmer deux choses: en effet, comme l'a dit le président de la République, s'agissant des ménages, il n'y aura qu'une hausse d'un seul impôt, c'est la TVA qui a déjà été annoncée pour financer le crédit d'impôt compétitivité emploi, qui vise à baisser les charges des entreprises", a poursuivi M. Moscovici.

"Deuxièmement, il y aura aussi, je le dis ici, des prélèvements qui viendront essentiellement des niches improductives sur lesquelles nous voulons récupérer des ressources", a-t-il ajouté.

Les Echos ont affirmé lundi que le gouvernement allait revoir en hausse ses prévisions de prélèvements obligatoires, qui devraient atteindre 46,5% du PIB en 2014 dans le programme de stabilité budgétaire qui sera présenté en Conseil des ministres mercredi.

"Au final, les prochains textes budgétaires comprendront donc un solide volet de prélèvements fiscaux et sociaux, supérieur à 10 milliards d'euros", selon le journal.

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