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"C'est ici que la reconquête commence", lance Borloo en Bretagne

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo lors de sa cérémonie des voeux, le 15 janvier 2013 [Bertrand Guay / AFP/Archives] Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo lors de sa cérémonie des voeux, le 15 janvier 2013 [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), a sonné à Rennes l'heure de la "reconquête", après avoir reconnu que "depuis 20 ans, le centre, en tant que force organisée", n'existait "plus comme force globale, régionale et nationale organisée".

"C'est ici que la reconquête commence", a lancé Jean-Louis Borloo, estimant qu'en Bretagne, le PS est "partout".

"La Bretagne est à la fois une terre de résistance, une terre d'audace, très tempérante dans l'attitude, ce sont des valeurs traditionnellement centristes", a-t-il dit.

"Il faut que les Bretons se disent qu'il y a une vraie force politique capable de diriger la région, les départements, les villes, les communes". "On avait un peu disparu en tant que force politique. Eh bien voilà, on est reconstruit", a affirmé M. Borloo, entouré d'élus centristes lors d'un point de presse, avant un meeting.

Ayant fait le constat de la disparition pendant deux décennies du centre en tant que force organisée, M. Borloo a affirmé qu'il fallait "absolument qu'on regroupe les centres. C'est absolument vital".

"Aujourd'hui où il y a un peu de déception, à la fois des gens qui ont voté François Hollande et ceux qui étaient comme nous, les amis du Grenelle (de l'environnement NDLR), les amis des usines, de l'agroalimentaire, ils sont aujourd'hui un peu désemparés. Je ne sais pas s'ils vont aller voter pour la droite républicaine tout de suite, j'ai du mal à croire ça, mais en tous les cas sur une formation de centre droit qui a ces valeurs", a analysé M. Borloo.

"Sur la ligne Lille-Montpellier, tout ce qui est à l'ouest, ce sont des terres assez centristes. C'est vrai aussi du centre pur de la France, de l'Alsace, à Metz, en Moselle, et évidemment le Nord-Pas-de-Calais". Mais "c'est bien ici que la reconquête commence", a lancé M. Borloo, qui vise pour les municipales "les têtes de liste à Rouen, à Caen, à Strasbourg, à Metz et à Rennes", a-t-il cité.

Mais interrogé sur une éventuelle absence d'accord avec l'UMP pour Rennes, M. Borloo a dit ne pas douter qu'"ici, la droite républicaine soutienne le centre".

Au-delà de la capitale bretonne, M. Borloo a estimé que "le vrai enjeu, c'est de savoir si les coalitions, ce sera l'extrême droite et la droite républicaine, ou nous et la droite républicaine. Voilà le sujet politique posé", a-t-il dit.

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