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Jupé : Copé et Fillon "tiennent la clé" du vote à l'UMP

Alain Juppé à Paris, le 19 décembre 2012 [Edouard de Mareschal / AFP/Archives] Alain Juppé à Paris, le 19 décembre 2012 [Edouard de Mareschal / AFP/Archives]

Alain Juppé n'a pas exclu dimanche l'hypothèse brandie par certains d'un report de la nouvelle élection du président de l'UMP prévue en septembre, mais à condition que Jean-François Copé et François Fillon, "qui tiennent la clé", en conviennent.

"Si aujourd'hui les deux parties en présence considèrent que ce n'est plus utile et qu'il ne faut pas le faire, alors on peut en discuter, mais il faut que ce soit sur la base d'un accord entre ceux qui avaient convenu le précédent accord", a déclaré l'ancien ministre, maire de Bordeaux, interrogé au "Grand Rendez-vous" Europe1/i-Télé/Le Parisien.

Vous croyez que c'est l'évolution actuelle ? "C'est peut-être l'évolution actuelle, je ne sais pas", a répondu M. Juppé. "Pour l'instant je n'ai pas entendu ni Jean-François Copé ni François Fillon dire +nous sommes d'accord pour qu'il n'y ait pas d'élection au mois de septembre+, or ce sont les deux seuls qui tiennent la clé. Si eux le disent, et s'ils arrivent à réunir l'ensemble de leurs amis sur cette base-là alors on verra".

Un nouveau vote des adhérents de l'UMP pour désigner leur chef doit avoir lieu en septembre 2013, en vertu de l'accord du 17 décembre entre Jean-François Copé et François Fillon qui avait mis un terme à un mois de crise profonde après l'élection très contestée du 18 novembre.

Jeudi, le député Thierry Mariani, pro-Copé durant la campagne, avait suggéré de repousser la nouvelle élection après les municipales de mars 2014.

Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP, qui était pro-Fillon durant la campagne, juge dimanche dans Le Parisien que ceux qui ne veulent pas du nouveau vote en septembre commettent "une lourde erreur". "Le pire serait d'accréditer l'idée que l'UMP est incapable d'organiser une élection démocratique", argumente le député de Haute-Loire. "Il est indispensable d'organiser sereinement en septembre un scrutin transparent et apaisé afin de repartir sur des fondations saines", ajoute-t-il.

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