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"Très peu de Français" sur le site, affirme Valls

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls accompagné du secrétaire général de la Défense Francis Delon à leur arrrivée le 12 janvier à l'Elysée [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls accompagné du secrétaire général de la Défense Francis Delon à leur arrrivée le 12 janvier à l'Elysée [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a affirmé vendredi qu'il y avait "très peu de Français" sur le site gazier du sud de l'Algérie, théâtre mercredi d'une prise d'otages massive, ajoutant qu'au moins "deux d'entre eux sont revenus".

"Il y avait très peu de Français sur cette base, particulièrement étendue, à 1.600 km au sud d'Alger. C'est peut-être pour cela que les informations ont du mal à remonter", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur RTL.

"Nous avons des nouvelles de deux d'entre eux qui sont revenus, pour ce qui concerne les deux autres, s'il y en avait deux autres, nous n'avons pas à ce stade plus d'informations, nous espérons en avoir dans la matinée", a-t-il poursuivi.

M. Valls a indiqué ne pas avoir de bilan précis après l'attaque de l'armée algérienne jeudi après-midi "parce que c'est loin, parce que c'est confus, parce que la base est très étendue (...) parce qu'il y avait des centaines de personnes, d'abord des Algériens et aussi évidemment des salariés occidentaux, dont quelques Français, parce que c'est une opération de l'armée, parce que les terroristes sont extrêmement bien armés, très déterminés, fanatiques".

Interrogé sur l'intervention de l'armée algérienne, M. Valls s'est refusé à toute critique: "Quand on est confronté au terrorisme, quand on le combat ensemble, j'invite à la prudence sur les critiques", a-t-il dit "parce ce sont des Algériens qui sont concernés, avec évidemment les Occidentaux, mais ce sont d'abord les Algériens qui ont connu des dizaines de milliers de morts pendant les années noires".

L'opération de l'armée algérienne a été menée dans "des conditions que je ne connais pas". "Nous ne savons pas si l'opération est terminée, je reste extrêmement prudent quant à l'analyse qu'il faut faire de cette situation", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'éventuelle présence d'un jihadiste français dans le commando, il a répondu: "Nous n'avons pas d'information". "Depuis des années, il y a des Français jihadistes (...) à la fois en Afghanistan, en Syrie, très peu au Sahel, ils sont évidemment surveillés par les services de renseignement".

Concernant d'éventuels risques terroristes sur le territoire français, le ministre a indiqué: "la menace est là. Je ne dis pas que la France va être frappée, je dis qu'il faut être vigilants, redoubler de vigilance", tout en précisant qu'il n'y avait pas de "menace précise". Sur internet "il y a des appels au jihad. Nous prenons avec beaucoup de sérieux toutes ces menaces", a-t-il ajouté.

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