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L’UMP toujours dans l’impasse

Montage de portraits de François Fillon (g) et Jean-François Copé [Damien Meyer / AFP/Archives]

On l’attendait comme le sauveur. Mais Alain Juppé a jeté l’éponge dimanche soir. A l’issue d’une rencontre à l’Assemblée nationale avec Jean-François Copé et François Fillon, le maire de Bordeaux a annoncé que les conditions de sa médiation pour la présidence de l’UMP n’étaient «pas réunies».

Tandis que Copé a déclaré qu’il attendait désor­mais que la commission nationale des recours proclame le nom du vainqueur, Fillon, accusant le camp adverse d’être responsable de cet échec, a annoncé qu’il «saisira la justice» pour «rétablir la vérité des résultats». Voir la vidéo.

Un feuilleton haletant

La journée avait déjà connu son lot de rebondissements. Après la Cocoe, la commission nationale des recours, chargée, selon les statuts de l’UMP, d’examiner les plaintes sur le déroulement de l’élection, s’était réunie dans la matinée pour commencer ses travaux.

Le premier coup de théâtre ne s’est pas fait attendre. Eric Ciotti, proche de l’ancien Premier ministre et qui siégeait en tant qu’observateur, a claqué la porte, la jugeant illégitime.  Les pro-Copé ont aussitôt qualifié son geste de «désertion» et annoncé la poursuite des travaux.

Même l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, jusque-là silencieux, était intervenu indirectement dans la journée, son entourage ayant fait savoir qu’il était «favorable à toute initiative qui [puisse] permettre de régler la situation».

Face à cette situation inextricable, le député Filloniste Lionel Tardy a conclu dimanche soir que «toutes les conditions [étaient] réunies pour qu’il y ait une scission au sein du groupe UMP à l’Assemblée».

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