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Qui pourrait quitter l'UMP ?

L'ex-ministre centriste Pierre Méhaignerie (gauche), avec Jean-Louis Borloo, le 16 avril 2012 à Servon-sur-Vilaine [Frank Perry / AFP/Archives]

Dans le sillage de l'ancien ministre centriste Pierre Méhaignerie, qui a annoncé mardi qu'il quittait l'UMP pour l'UDI, plusieurs personnalités sont tentées de rejoindre le parti de Jean-Louis Borloo après les énièmes rebondissements de l'affrontement Copé/Fillon.

Mardi, au lendemain de la difficile élection de Jean-François Copé, le ralliement d'une des figures du centrisme, Pierre Méhaignerie, au nouveau parti de Jean-Louis Borloo n'a pas manqué d'être commenté au sein de l'opposition. Est-il le signe annonciateur d'une série de défections pour l'UMP ?

La question est posée à quelques jours du fatidique 30 novembre, date à laquelle les parlementaires devront déterminer le parti auquel ils s'affilient pour déterminer la répartition de l'aide publique. Un enjeu de taille pour l'UMP et l'UDI sur fond de "fracture" de la droite.

 

L'hémorragie a commencé

L'hémorragie a semble-t-il déjà commencé. Ainsi d'après Ouest-France, le député de la 4e circonscription du Maine-et-Loire, Michel Piron, devrait annoncer son départ de l'UMP dans les prochains jours : "Beaucoup de mes collègues parlementaires sont déçus par ce qui se passe en ce moment" a-t-il confié, avant de modérer ces propos.

Pierre Méhaignerie aurait aussi essayé de convaincre d'autres de ses amis centristes de l'UMP, à l'instar de Michel Heinrich, député-maire d'Epinal, ou de Claude Sturni, député du Bas-Rhin. En cas d'implosion de l'UMP, ceux-là pourraient être les premiers à quitter le navire UMP.

Le député de la Mayenne, Yannick Favennec, lui a déjà plié bagages pour rejoindre l’UDI. Une décision, qu’il a annoncée vendredi lors d’une conférence de presse.

Le médiatique député savoyard, Lionel Tardy est lui aussi à deux doigts de claquer la porte. Ce soutien de François Fillon ne s'en cache pas. Sur Twitter, il a indiqué mardi que pour pour sa part, "c'est clair, soit il y a création ou mise en place d'une structure autour de @FrancoisFillon, soit je quitte l'UMP".

 

 

Le député s'est même fait plus menaçant dans les couloirs de l'Assemblée nationale en brandissant la menace d'un départ de plusieurs parlementaires. Selon lui, une quinzaine de députés seraient tentés par l'UDI.

Hasard du calendrier, l'UDI a rassemblé samedi ses nouveaux adhérents à la Mutualité, à Paris. Le député Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI à l'Assemblée, revendique désormais 64.000 adhérents de l'UDI, dont 6.000 depuis dimanche et le début de la crise à l'UMP.

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