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UMP : "une campagne digne dans l'ensemble", selon Fillon

François Fillon, le 17 novembre 2012 à Cheffois (ouest) [Thomas Bregardis / AFP] François Fillon, le 17 novembre 2012 à Cheffois (ouest) [Thomas Bregardis / AFP]

François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, a estimé samedi, à la veille du scrutin, que la campagne face à Jean-François Copé avait été "digne dans l'ensemble" et qu'il avait "beaucoup d'espoir" de l'emporter.

"Malgré quelques débordements ici ou là, cette campagne a été digne dans l'ensemble", a déclaré l'ancien Premier ministre, qui a réservé son dernier déplacement électoral avec son équipe (Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Eric Ciotti...) à la Vendée, "berceau de (sa) famille paternelle".

"Les seuls moments de tension sont venus des problèmes d'organisation, des problèmes d'équité dans les moyens des candidats", a lancé à la presse M. Fillon depuis une ferme de Cheffois, avant de se rendre à Mouilleron-en-Pareds pour "rendre hommage à deux grands hommes français et vendéens, Clemenceau et le général de Lattre de Tassigny, qui incarnent cet esprit de résistance auquel (il) a appelé les Français pendant toute la campagne".

Quid des risques de fraude, selon lui? "Grosso modo, on a mis en place tout ce qui fallait des deux côtés pour que ce scrutin se déroule bien".

Si M. Fillon "ne dit pas que cinq ans à Matignon n'écartent pas un peu de la relation directe avec les Français", pour lui, "il n'y a rien de nouveau, (il) est un militant depuis près de 40 ans, (il) l'est resté et le redevient à temps complet".

"J'ai senti depuis le début de la campagne beaucoup d'adhésion à ma candidature (...). Ca me donne beaucoup d'espoir mais pour le reste c'est une élection et une élection, on n'en connaît les résultats que quand c'est terminé", a-t-il dit en souriant.

Interrogé sur les défilés contre le mariage gay, M. Fillon a dit "comprendre parfaitement qu'on puisse manifester contre" ce projet. "Je le comprends d'autant mieux que le gouvernement et le président de la République s'obstinent à vouloir présenter dans l'urgence un projet de loi qui demanderait un grand débat national que nous avons réclamé" a-t-il ajouté, en promettant l'organisation sur ce sujet d'un débat à l'UMP.

S'agissant du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l'ex-Premier ministre y a apporté "tout (son) soutien" car "il est nécessaire au Grand-Ouest" et la droite l'a "mis sur les rails". Mais "on n'a jamais vu une partie de la majorité défiler contre le projet-phare de son Premier ministre. C'est quelque chose qui ne m'est jamais arrivé pendant cinq ans", a-t-il ironisé.

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