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Hollande se dit "très préoccupé par ce qui se passe dans la zone de Gaza"

Le président français François Hollande et son homologue polonais Bronislaw Komorowski, le 16 novembre 2012 à Varsovie [Janek Skarzynski / AFP] Le président français François Hollande et son homologue polonais Bronislaw Komorowski, le 16 novembre 2012 à Varsovie [Janek Skarzynski / AFP]

Le président français François Hollande s'est dit vendredi "très préoccupé par ce qui se passe dans la zone de Gaza", lors d'une visite officielle à Varsovie.

"Je suis très préoccupé par ce qui se passe dans la zone de Gaza" a-t-il déclaré en évoquant lors d'une conférence de presse commune avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski, les tirs de roquettes sur Israël et la riposte pouvant entraîner une escalade.

"J'ai donc, tout au long de la journée d'hier, avec le ministre des Affaires étrangères, pris toutes les initiatives pour éviter ce déchaînement de la violence", a-t-il ajouté.

"Nous continuerons d'utiliser toute notre influence pour éviter une escalade", a-t-il assuré.

"J'ai eu au téléphone Benjamin Netanyahu (Premier ministre d'Israël) et je lui ai dit que nous étions conscients de l'exigence pour Israël de sa propre sécurité mais qu'il y avait aussi à éviter justement de tomber dans des provocations qui pourraient dégénérer", a précisé le président français. Il a ajouté qu'il avait également eu au téléphone le président égyPtien Morsi "pour lui demander d'utiliser toute son influence pour éviter d'autres actions".

"La responsabilité de la France c'est d'user de son influence pour dire à tous ceux qui peuvent convaincre ceux qui sont tentés d'aller vers la provocation ou d'autres, la riposte, de mettre un terme à ce processus et déviter l'escalade", a souligné François Hollande. "C'est ça la responsabilité de la France, et je vais, dans les prochaines heures continuer à le faire", a-t-il assuré.

Répondant à une question de savoir qui portait la responsabilité de cette escalade, il a estimé que "L'urgence n'est pas de condamner, l'urgence c'est d'arrêter".

Le président Komorowski a de son côté souligné qui partageait "l'énorme préoccupation sur l'escalade du conflit dans cette région". Il espère que "ce conflit ne passera pas à l'étape supérieure d'une intervention au sol". "La Pologne peut aussi jouer un rôle parce qu'elle a toujours voulu rester modérée dans ses relations dans la zone du conflit", a-t-il ajouté.

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