![Guillaume Peltier, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, le 6 octobre 2012 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Guillaume Peltier, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, le 6 octobre 2012 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]")
Guillaume Peltier, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy et initiateur du mouvement de la Droite forte, annonce son soutien pour la présidence de l'UMP à Jean-François Copé, "un homme de rassemblement", dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro.
"La vraie question qui se pose aux adhérents, c'est +qui est le plus dynamique et pugnace pour être à la fois le chef de notre famille et celui de l'opposition?+ Copé a démontré qu'il en avait les qualités tout au long de la campagne de 2012 en mobilisant de manière très forte pour Nicolas Sarkozy et en refusant la pensée unique", déclare le secrétaire national de l'UMP, passé par le FN puis le MPF de Philippe de Villiers avant de rejoindre l'équipe Sarkozy.
"La droite de demain doit être forte. Il faut qu'elle assume ses convictions. Copé incarne ce volontarisme", ajoute-t-il en saluant sa "clarté absolue" sur la question d'un éventuel retour en politique de Nicolas Sarkozy.
"Enfin, Copé apparaît comme un homme de rassemblement. Il a su s'entourer de personnalités de qualité, venues d'horizons différents comme Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel, Henri Guaino ou Thierry Mariani", insiste M. Peltier.
Aux fillonistes qui jugent M. Copé trop clivant, il répond que "si cliver, c'est opposer les Français les uns aux autres, c'est une faute". "Mais si c'est cesser de se soumettre au politiquement correct et porter les aspirations du peuple français dans son ensemble, c'est un devoir".
Sa "conviction" est que "la droite de demain ne peut plus se permettre d'avoir honte d'elle-même. Nous devons être fiers d'être Français, de droite et sarkozystes".
Si M. Copé a "le statut de challenger" dans l'élection du 18 novembre, Guillaume Peltier juge que "depuis l'été, par ses prises de positions, il a mené et gagné la campagne des idées". "A ce titre, il est dans le prolongement de l'aventure sarkozyste. Le débat télévisé (face à François Fillon) a parachevé cette dynamique. Il a frappé fort et juste", ajoute-t-il.
Les deux autres responsables de la Droite forte, Geoffroy Didier et Camille Bedin, soutiennent également Jean-François Copé.