En direct
A suivre

Copé dénonce le "matraquage fiscal" de François Hollande

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, en meeting à L'Union, près de Toulouse, le 24 octobre 2012 [Remy Gabalda / AFP/Archives] Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, en meeting à L'Union, près de Toulouse, le 24 octobre 2012 [Remy Gabalda / AFP/Archives]

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a dénoncé mardi soir le "matraquage fiscal" imposé selon lui par le président François Hollande qu'il a comparé à Robespierre, lors d'un meeting à Nice qui a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants.

"Le matraquage fiscal qu'il (François Hollande, NDLR) impose au forceps (...) se double d'un processus de stigmatisation systématique des catégories de Français les unes après les autres. Vieille technique de gauche qui rappelle le Robespierre d'autrefois: on décapite d'abord, on discute après", a-t-il asséné.

"Regardez comment ont été pointés du doigt les fameux riches pour lesquels on a inventé cette taxe à 75% grotesque qui fait rire le monde entier. Même en Corée du Nord, ils avaient pas osé...", a-t-il encore ironisé.

Commentant par ailleurs les sondages qui le montrent distancé par François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP, il a encore manié l'humour: "Il est vrai que quand on regarde les sondages, effectivement: François, il a la tête dans les étoiles et moi, les pieds dans le gaz de schiste!". Mais les sondés sont des "sympathisants de droite" et "pas des militants" de l'UMP, a-t-il relativisé.

La fédération UMP des Alpes-Maritimes est l'une des plus importantes de France (12.000 adhérents revendiqués), mais deux de ses caciques, Christian Estrosi et Eric Ciotti, ont choisi de soutenir François Fillon. "Ils me manquent", a lancé Jean-François Copé à leur endroit, espérant les "retrouver" au lendemain de l'élection du 18 novembre.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités