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Débat : Fillon et Copé ne veulent pas jouer les diviseurs

François Fillon et Jean-François Copé. François Fillon et Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des Actes.[MIGUEL MEDINA / AFP]

François Fillon et Jean-François Copé ont fait assaut d'amabilité l'un envers l'autre jeudi soir sur plateau de France 2, aucun ne voulant apparaître comme le diviseur de son camp dans la compétition qui les oppose pour la présidence de l'UMP.

Ce matin, Xavier Bertrand, invité de RTL, s'est prononcé en faveur de François Fillon. L'ancien ministre avait dit attendre le débat pour choisir son candidat pour la présidence de l'UMP.

Le débat d'hier soir

"On est dans une compétition naturelle qui est un grand progrès pour notre famille politique. C'est la première fois qu'il va y avoir à l'UMP une élection dont l'issue n'est pas écrite à l'avance", a dit l'ancien Premier ministre au début du face à face avec son rival dans l'émission "Des paroles et des actes".

"Alors, je n'ai pas d'adversaire dans cette campagne, il y a une compétition et vous n'avez rien entendu depuis le début de cette campagne dans ma bouche la moindre formule qui puisse être désagréable à l'égard de Jean-François", a-t-il souligné. "Même chose pour moi", a approuvé Jean-François Copé en saluant la qualité d'une "campagne qui se passe remarquablement bien".

"Il y a entre François et moi un respect total. On a des différences mais on a surtout beaucoup de points communs. Et, c'est heureux, on est de la même famille, même si, du fait de l'élection, on est chacun dans nos meetings respectifs en train de dire qu'on est des gens extraordinaires", a dit le secrétaire général de l'UMP. "Au soir du 18 novembre (jour de l'élection du président de l'UMP, ndlr), non seulement, on sera totalement rassemblés mais, et c'est un engagement que je prends, si je suis élu, la première personne que j'appellerai ce sera François pour que l'on travaille ensemble", a-t-il promis.

Interrogé sur l'animosité exprimée par le camp Copé à son encontre, François Fillon a répondu: "je ne veux rien entendre"."Je connais l'émulation des équipes dans une compétition comme celle-là et donc je relativise ce que je peux entendre et, je pense que c'est la même chose pour Jean-François", a-t-il dit.

"Nous n'avons pas l'intention d'exposer les divergences éventuelles que nous pouvons avoir. Ce n'est pas sur un plateau de télévision que l'on va donner des signes qu'il pourrait y avoir des difficultés à rassembler l'UMP", a-t-il déclaré. Il a affirmé vouloir aussi "tendre la main" à son adversaire au lendemain de l'élection "si les militants lui font confiance".

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