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Bayrou conseille au gouvernement d'écouter le rapport Gallois

Le président du MoDem, François Bayrou, à Guidel en Bretagne le 30 septembre 2012 [Fred Tanneau / AFP/Archives] Le président du MoDem, François Bayrou, à Guidel en Bretagne le 30 septembre 2012 [Fred Tanneau / AFP/Archives]

Le président du MoDem François Bayrou a conseillé mardi au gouvernement d'écouter les préconisations du rapport Gallois sur la compétitivité, qui a fait l'objet de fuites dans la presse.

Selon Le Figaro paru samedi, dans le rapport qu'il doit rendre au gouvernement le 5 novembre, Louis Gallois va préconiser de baisser les cotisations sociales de 30 milliards d'euros, de réduire les dépenses publiques et d'augmenter légèrement la CSG et la TVA.

"Ma certitude est qu'il faut que le gouvernement écoute et qu'il ose prendre des orientations courageuses, même si elles rompent avec le traditionnel point de vue de la gauche", a estimé sur BFMTV François Bayrou.

Le coût du travail "est une question mais ce n'est pas la principale", a poursuivi l'ex-candidat à l'élection présidentielle.

"Il y a une question de climat", "de savoir pourquoi les rapports avec l'administration sont si difficiles", selon lui. "Il y a une question de droit du travail: nous sommes dans un pays qui a des rigidités excessives et qui empêchent les entreprises d'avancer quand on peut avancer, freiner quand on peut freiner".

"Je pense et j'espère que M. Gallois abordera tous ces chapitres là et je dis au gouvernement: vous ne pouvez pas les écarter", a-t-il insisté.

"Le gouvernement devra changer de politique ou en tous cas infléchir sa politique", a proclamé l'ex-député des Pyrénées-Atlantiques, niant qu'il attendait que François Hollande fasse alors appel à lui.

"Si je m'étais intéressé à moi, j'aurais négocié avec le PS pour que par dessus la table, ils me soutiennent. Je n'ai rien fait de tel (...)", a-t-il déclaré, assurant ne pas regretter d'avoir appelé à voter François Hollande au second tour de la présidentielle.

"Je suis du centre, parce que je pense que la survie de la France dépend de notre capacité à dépasser la querelle de la gauche et de la droite", a-t-il martelé, répétant son refus de rejoindre l'UDI de Jean-Louis Borloo.

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