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Traité UE : Ayrault envoie "un message contradictoire" selon Fillon

François Fillon à un meeting le 1er octobre 2012 à Nice [Valery Hache / AFP/Archives] François Fillon à un meeting le 1er octobre 2012 à Nice [Valery Hache / AFP/Archives]

L'ancien Premier ministre François Fillon a estimé mercredi sur France Inter que Jean-Marc Ayrault envoyait un "message contradictoire" et "irresponsable" en déclarant que le traité budgétaire européen n'impliquait pas de contrainte au niveau de la dépense publique.

Ce traité, que M. Fillon votera, est "un compromis", un "traité nécessaire pour assurer le retour de la confiance dans l'euro au moins pour un temps", a déclaré le candidat à la présidence de l'UMP.

"Mais c'est un compromis qui est absolument nécessaire (...) et je regrette que le gouvernement ne tienne pas le même discours", a-t-il ajouté.

"J'ai entendu, hier, le Premier ministre expliquer (...) que ce traité, au fond, n'était contraignant en rien du tout et qu'il n'obligerait pas la France à conduire une politique de rigueur. Ca c'est irresponsable", a poursuivi M. Fillon.

"Ca envoie un message contradictoire à ceux dont on veut retrouver la confiance, en disant +ce traité pourrait ne pas être efficace+ (...) je pense que c'est tout à fait contre-productif", a dit l'ancien Premier ministre.

D'après lui, "à partir d'un certain niveau d'endettement, il n'y a pas d'autre politique possible que la rigueur".

Dimanche, l'un de ses soutiens pour la présidence de l'UMP, Valérie Pécresse, avait estimé que le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait fait l'"erreur" de ne pas réduire les déficits en "début de quinquennat" et que "François Fillon avait alerté sur ce point".

Selon l'ex-Premier ministre, "la plupart des experts, des économistes, considéraient qu'une politique assez forte de relance (...) permettrait de relancer l'économie", mais "tout cela est venu se briser sur la crise financière de 2008 puis ensuite sur une crise beaucoup plus grave qui est la crise des dettes souveraines".

"Donc c'est facile de refaire l'histoire dans l'autre sens mais à l'époque, en 2007, on n'est pas dans cette situation", a-t-il dit.

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