L'examen du projet de loi portant sur la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) commence mardi après-midi, à l'issue du discours de Jean-Marc Ayrault.
Ce traité, négocié sous le mandat de Nicolas Sarkozy, devrait être adopté sans difficulté. Pourtant, selon un décompte approximatif, on pourrait compter entre 60 et 70 députés qui voteront contre le traité budgétaire européen. Ils sont issus de tous les bords politiques.
> Les communistes. André Chassaigne, patron des députés Front de gauche, veut unir «un front le plus large possible» avec les autres élus de gauche pour mener "une bataille sans concession".
> Les écologistes. Si EELV s’oppose au texte, le groupe laisse la liberté de vote à ses élus. Conséquences, ils ne voteront pas tous de la même façon. Douze députés sont contre, deux s’abstiendront, un le votera et deux réservent leur réponse.
> L’aile gauche du PS. Malgré les nombreuses mises en garde de Jean-Marc Ayrault, de 15 à 20 députés braveront les consignes. «En Allemagne aussi, 20% du Parlement ne l’a pas voté», justifie le député de l'Essonne Jérôme Guedj.
> La droite de la droite. Une vingtaine de voix manqueront dans les rangs de l’opposition pour voter le texte signé en mars par Nicolas Sarkozy. On les retrouve essentiellement chez les souverainistes (Dupont-Aignan) ou dans les rangs de la Droite populaire (Myard, Luca).
> Le Front national. Suivant le mot d’ordre de Marine Le Pen qui évoque «un viol de démocratie», Marion Le Pen et Gilbert Collard voteront non au traité européen.
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