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Le droit de vote des étrangers secondaire selon Valls

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls serre la main d'un gendarme, le 17 septembre 2012 à Vauvert, dans le sud de la France [Pascal Guyot / AFP] Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls serre la main d'un gendarme, le 17 septembre 2012 à Vauvert, dans le sud de la France [Pascal Guyot / AFP]

Manuel Valls affirme dans le Monde que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société, alors que le quotidien publie une tribune où 75 députés socialistes appellent François Hollande à tenir rapidement cette promesse de campagne.

"Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non", déclare le ministre de l'Intérieur au Monde daté de mardi.

"Ça n'a pas la même portée qu'il y a trente ans. Aujourd'hui, le défi de la société française est celui de l'intégration", ajoute-t-il.

"Attention à la jonction droite-extrême droite sur ce sujet. Il faut bien évaluer les conséquences d'un referendum, pas seulement en termes de résultats mais aussi de déchirure dans la société française", met en garde M. Valls dans le quotidien.

"Ce débat risque de provoquer des fractures. Dans un moment de crise, on voit bien comment cela peut être utilisé, agité", dit-il.

Dans le quotidien, 75 députés socialistes appellent à tenir "rapidement" la promesse de campagne de M. Hollande d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales, afin que cette réforme s'applique dès les municipales de 2014.

"A celles et ceux qui nous disent que c'est trop tôt, et qu'il faut prendre son temps, nous répondons que c'est en commençant maintenant que nous aurons la possibilité de prendre notre temps pour faire cette réforme" qui "ne se fera pas en un jour" car elle nécessitera une réforme de la Constitution, ajoutent-ils.

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