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Les écologistes mettent la pression sur Hollande

Pascal Durand, secrétaire national d'Europe-Ecologie-les- Verts (EELV), le 7 septembre 2012 à Notre-Dame-des-Landes [Frank Perry / AFP/Archives] Pascal Durand, secrétaire national d'Europe-Ecologie-les- Verts (EELV), le 7 septembre 2012 à Notre-Dame-des-Landes [Frank Perry / AFP/Archives]

A la veille de la conférence environnementale qui s'ouvre vendredi, Pascal Durand, secrétaire national d'Europe-Ecologie Les-Verts (EELV) a déclaré attendre que le président de la République fixe "une orientation extrêmement forte".

"J'attends que le président de la République et le Premier ministre fixent une orientation extrêmement forte", a déclaré Pascal Durand lors d'une conférence de presse.

Le numéro un des écologistes a dit être "attaché à la manière dont le président de la République va présenter les objectifs". Lors de l'interview de François Hollande dimanche, M. Durand n'a "pas senti la prise en compte de la réalité structurelle de la crise".

"Nous n'avons pas besoin d'une président qui se contente de nous expliquer la méthode. Il faut des orientations. Je lui demande de dire où on va, quelle transition nous voulons", a-t-il martelé.

La conférence environnement "ne doit pas être un simple rendez-vous d'expertise, elle doit être le rendez-vous de la société avec la transition écologique", a-t-il ajouté en demandant "que la question de la transition soit directement reliée aux questions économiques, industrielles et sociales".

"Une fois posé le principe, nous déclinerons ensuite les mesures", a expliqué le secrétaire national de EELV qui réclame notamment un "fléchage des investissements".

"Nous avons des contraintes fiscales très fortes", a reconnu M. Durand qui "rappelle au président de la République que les niches fiscales favorables à la pollution coûtent entre 22 et 33 milliards d'euros".

"Le rôle des écologistes dans cette majorité n'est pas d'apporter de la surenchère ou de la polémique, c'est de faire bouger les lignes", a assuré M. Durand. "Nous allons peut-être avoir des déceptions, mais c'est tout le débat", a-t-il reconnu.

"Notre rôle est de construire sinon nous aurions fait le choix de rester en dehors de la majorité et critiquer, ce qui est une position assez confortable intellectuellement", a-t-il ajouté.

"Nous ne sommes pas des passagers de seconde classe de cette majorité", s'est agacé le numéro un des écologistes qui comptent désormais deux ministres et deux groupes parlementaires.

 

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