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Legaret élu à la tête du groupe UMP à Paris

Jean-François Legaret (2e d) au côté de François Fillon (2eg) et Françoise de Panafieu (d), le 7 juin 2007 à Paris [Stephane de Sakutin / AFP/Archives] Jean-François Legaret (2e d) au côté de François Fillon (2eg) et Françoise de Panafieu (d), le 7 juin 2007 à Paris [Stephane de Sakutin / AFP/Archives]

Le maire UMP du Ier arrondissement Jean-François Legaret a été largement élu jeudi à la tête du groupe UMP au Conseil de Paris, la majorité de ses membres ayant décidé - au moins temporairement - de mettre de côté ses divisions.

Seul candidat après le retrait de l'ancienne sénatrice Catherine Dumas mercredi, M. Legaret a obtenu 38 voix sur 52. Deux conseillers ont voté blanc et douze, proches du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, n'ont pas participé au vote.

Parmi les abstentionnistes figurent la députée européenne et maire du VIIe Rachida Dati, le député-maire du XVIe Claude Goasguen, le sénateur Pierre Charon, les maires des VIe et XVIIe Jean-Pierre Lecoq et Brigitte Kuster, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel.

"Nous présentons un visage uni. Il y a quelques absents mais qui ne dit mot consent (...) je suis bien élu (...) J'ai la volonté qu'on se mette au travail de manière collective", a déclaré à la presse après son élection M. Legaret, désormais chef de file de l'opposition au maire PS Bertrand Delanoë.

"J'ai pris l'engagement vis-à-vis des +copéistes+ de faire en sorte que personne ne se sente exclu", a-t-il précisé. L'une d'entre eux, Valérie Montandon, a été élue vice-présidente déléguée.

M. Legaret, qui se présentait pour la quatrième fois à ce poste, succède à l'ancien ministre Jean-François Lamour, qui a renoncé à briguer un nouveau mandat en se disant fatigué des incessantes "guerres internes" du groupe.

La bataille que se livrent Jean-François Copé et son principal rival François Fillon pour la présidence de l'UMP a en effet exacerbé ces derniers mois les divisions de la droite parisienne.

"Une fois n'est pas coutume, c'est un bon moment pour la droite parisienne. Nous sommes dans une logique de rassemblement, d'unité, d'élégance dans la transmission entre l'ancien et le nouveau président", a réagi le conseiller de Paris Roger Vincent, proche de François Fillon.

"En ne venant pas et en ne votant pas contre l'élection de Jean-François Legaret, c'est un geste d'ouverture. Nous espérons qu'il va mettre en oeuvre ce qu'il a promis, nous attendons des preuves", a dit M. Bournazel, proche de M. Copé.

Agé de 60 ans, Jean-François Legaret a été l'adjoint aux finances du maire Jean Tibéri. Sa connaissance des rouages de l'Hôtel de Ville et sa capacité à porter la contradiction à M. Delanoë sont unanimement saluées par ses pairs.

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