En direct
A suivre

Morano insultée par Bedos : l'humoriste ne s'excuse pas

L'humoriste Guy Bedos, le 17 mai 2011 à Cannes [Francois Guillot / AFP/Archives] L'humoriste Guy Bedos, le 17 mai 2011 à Cannes [Francois Guillot / AFP/Archives]

L'humoriste Guy Bedos ne va "pas demander pardon à Nadine Morano pour (sa) langue rabelaisienne", a-t-il confié samedi à l'AFP après la décision de l'ancienne ministre UMP de porter plainte pour des propos jugés insultants à son encontre lors d'un spectacle, vendredi soir.

"Il n'y a que l'extrême droite qui porte plainte contre moi, Mme Morano rejoindra comme cela Jean-Marie Le Pen et quelques autres du FN", a ajouté Guy Bedos, au lendemain d'un spectacle à l'Arsenal de Toul (Meurthe-et-Moselle) pendant lequel l'humoriste s'en est pris à Nadine Morano, conseillère régionale de Lorraine dans l'opposition, en utilisant des termes tels que "salope" ou "conne".

"C'est un incident minime, régional. Si elle veut m'attaquer en justice, très bien. Peut-être que ça me coûtera de l'argent, comme l'a fait Le Pen avant elle, mais tant pis", a dit l'humoriste.

"Que dire? Je ne vais pas demander pardon à Nadine Morano pour ma langue rabelaisienne, celle que j'emploie depuis plus d'un demi-siècle. J'ai mon langage à moi et c'était un spectacle, pas un meeting", a-t-il noté.

L'élue UMP, qui avait brigué la mairie de Toul lors des municipales de 2008 et avait été battue par la candidate socialiste, a annoncé samedi que "plainte sera déposée pour injures publiques en début de semaine prochaine".

Nadine Morano "avait dit qu'elle viendrait voir le spectacle. Elle ne l'a pas fait, mais a envoyé une quinzaine de ses sbires qui ont perturbé le spectacle", a poursuivi Guy Bedos. Quand l'humoriste a improvisé quelques phrases sur l'ancienne ministre UMP, "les gens normaux dans le public ont ri et ont même applaudi. Ses soutiens, eux, m'ont hué, c'est pourquoi ça a tourné au vinaigre", a raconté Guy Bedos.

"On peut dire qu'elle l'a cherché. Elle a plus besoin que moi qu'on parle d'elle. Et ce n'était que trois phrases dans un spectacle d'une heure quarante. Alors, rendez-vous au tribunal, si elle veut, ça va me rajeunir!" a conclu l'humoriste de 79 ans.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités