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Anish Kapoor, l'artiste qui signe une nouvelle polémique à Versailles

Anish Kapoor pose devant son oeuvre "Leviathan" lors de l'exposition Monumenta au Grand Palais en 2011. [Patrick Kovarik / AFP]

A partir de mardi 9 juin, la visite des jardins du Château de Versailles sera agrémentée des œuvres monumentales de l’artiste britannique d’origine indienne, Anish Kapoor. Chaos et bouleversement sont les mots d’ordre de cette exposition qui ne manque pas de faire le buzz, comme d'autres précédemment.

 

Anish Kapoor, à 61 ans, est l’un des plus célèbres artistes contemporains au monde. En 2011, son « Leviathan » est le plus grand succès de « Monumenta » au Grand Palais avec 277.000 visiteurs. A présent, ce sont les jardins de Le Nôtre qu’il a investi.

L’exposition, qui ouvre au public le 9 juin, comporte six œuvres monumentales. Des installations qui risquent de ne pas plaire à tout le monde. Comme à chaque fois que le château accueille des artistes contemporains (depuis 2008 Jeff Koons, Takashi Murakami, Giuseppe Penone…), certains désapprouvent de l’audace de l’artiste.

 

Le "vagin de la reine"

L’installation est controversée. Plusieurs des œuvres sont à connotation sexuelle, comme l’explique Anish Kapoor dans une interview accordée au JDD. Dans la salle du Jeu de Paume, c’est un canon qui tire 5 kg de cire que le visiteur pourra admirer? Le symbole phallique est évident.

En face du château, impossible de rater la sculpture en acier rouillé de 10 mètres de haut et d'un poids de 500 tonnes assortie de blocs de pierre tout autour : le "vagin de la reine qui prend le pouvoir", selon l’artiste. Des installations provocatrices qui prétendent interroger sur "la violence de notre société contemporaine".  

 

Le projet "le plus complexe" de Versailles

Un travail de titan est exigé par ces installations gigantesques. Un projet complexe qui demande une logistique intense, comme l’explique Laurent Brunner, directeur de la production délégué pour ce « Kapoor Versailles » au Figaro.

Grues et plaques de roulement ont été requises pour amener chaque élément de l’exposition à l’emplacement choisi par l’artiste. Une exposition à un coût "significatif", comme l’a indiqué Laurent Brunner. "Le projet d’Anish Kapoor est, de loin, le plus complexe qu’on ait eu à assumer", rajoute-t-il.

L’exposition est à visiter du 9 juin au 1er novembre dans les jardins du Château de Versailles et dans la salle du Jeu de Paume, gratuitement. Alors qu'elle n'a pas encore ouverte ses portes elle suscite déjà l'hostilité de riverains ou les commentaires acides et ironiques, y compris chez les critiques d'art : 

 

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