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Shakespeare fêterait ses 450 ans

Une statue de William Shakespeare.[CC]

«Etre ou ne pas être : là est la question», «Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste»…

 

Ces quelques citations inoubliables – et la liste est longue – sont l’œuvre du génial dramaturge britannique William Shakespeare (1564-1616), dont on célébrait hier le 450e anniversaire de la naissance. 

Après tant d’années, le succès de l’un des trois auteurs les plus traduits au monde ne se dément pas, comme le montre la série d’événements organisés par la Société française Shakespeare à Paris.

Une longévité qui s’explique en partie par ses talents de conteur, l’universalité des thèmes abordés et des personnages principaux qu’on imagine sortis de la vie réelle.

Tous les théâtres le célèbrent, le cinéma lui a donné une seconde jeunesse… Le monde est «in love with Shakespeare». 

 

Il reste un conteur exceptionnel

De Roméo et Juliette à Hamlet en passant par Le songe d’une nuit d’été, ces pièces ont marqué des générations entières, avec un langage qui fait toujours merveille grâce à son inventivité, sa diversité et ses jeux de mots.

Des histoires au potentiel cinématographique fort. «On n’imagine pas Molière au cinéma, Shakespeare oui»,  explique Jean-Michel Déprats, directeur des Œuvres complètes de Shakespeare à La Pléiade.

 

Ses pièces sont intemporelles

La violence, l’amour, la guerre, l’identité sexuelle, autant de problématiques abordées par l’auteur… il y a quatre cents ans.

«De par l’universalité de ses thèmes, Shakespeare est le seul dramaturge joué partout, y compris en Chine, au Japon, dans des cultu­res qui ont d’autres histoires», précise Jean-Michel Déprats.

C’est aussi un fin observateur de la société. «Certaines de ces pièces ont des résonances dans les pays en crise. Je suis sûre que l’on parle de Shakespeare en Ukraine», souligne Dominique Goy-Blanquet, présidente de la Société française Shakespeare.

 

Ses personnages sont  devenus des mythes

La langue utilisée et les thèmes abordés sont toujours, chez le natif de Stratford-upon-Avon, mis au service de personnages devenus des my­thes, à l’image d’Othello ou Hamlet.

Mais ce qui compte pour Dominique Goy-Blanquet, c’est la véracité des rôles. «On a l’impression qu’on les connaît et qu’on pourrait les croiser dans la réalité. Ils ont des convictions, de l’appétit, des contradictions», com­me tout un chacun, depuis plus de quatre siècles.

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