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The Libertines font passer Rock en Seine sous pavillon britannique

Carl Barât et Pete Doherty  au festival Rock en Seine le 29 août 2015 à Saint-Cloud [BERTRAND GUAY / AFP] Carl Barât et Pete Doherty au festival Rock en Seine le 29 août 2015 à Saint-Cloud [BERTRAND GUAY / AFP]

The Libertines, emmenés par leurs leaders Carl Barât et Pete Doherty rabibochés, ont fait passer Rock en Seine sous pavillon britannique samedi lors d'une deuxième journée qui a aussi vu Etienne Daho conclure sa tournée en mode très rock.

 

A l'heure dite, sur les coups de 23H00, un grand drapeau à l'effigie des Libertines a été hissé en fond de scène et Pete Doherty est venu attacher un petit fanion britannique à son pied de micro: le concert le plus attendu de la journée pouvait commencer.

 

"Nous sommes les Libertines"

Tout de noir vêtus, avec chapeau pour Pete comme pour Carl, les deux figures de proue du groupe phare du début des années 2000 ont enchaîné les morceaux avec une complicité retrouvée, au moins au niveau du jeu de guitare.

"Mesdames et messieurs, nous sommes les Libertines", dit en français Pete Doherty qui, aux rappels, amusera le public avec quelques mesures des "Copains d'abord" de Brassens.

Pendant 1h30, ils ont principalement puisé dans leurs deux premiers albums, parus en 2002 et 2004, mais aussi un peu dans leur nouveau disque, celui du retour après une longue fâcherie entre les deux leaders, qui doit sortir le 11 septembre.

Le public, parmi lequel se trouvaient de nombreux Britanniques, n'a pas boudé son plaisir, sautillant aux hymnes rock du quatuor.

Carl Barât (G) et Pete Doherty  (C) au festival Rock en Seine le 29 août 2015 à Saint-Cloud [BERTRAND GUAY / AFP]
Photo
ci-dessus
Carl Barât (G) et Pete Doherty (C) au festival Rock en Seine le 29 août 2015 à Saint-Cloud
 

 

Avec un jeu de scène minimal, les Libertines remplissent leur contrat. Les deux turbulents leaders chantent à tour de rôle ou parfois ensemble au même micro, comme à la belle époque. A leur côté, le puissant batteur Gary Powell, torse nu dès le deuxième morceau, et l'impassible bassiste John Hassal tiennent la cadence.

Avant les Libertines, les Britanniques (d'origine galloise) de Stereophonics puis les New-Yorkais Interpol avaient fait monter la tension sur la grande scène avec des concerts efficaces.

 

Daho du côté des Français 

Pas de temps mort non plus chez Etienne Daho parfaitement à son aise sur les grandes scènes de plein air, après Beauregard et les Francofolies en juillet.

Le dandy de la pop française donnait à Saint-Cloud le tout dernier concert de sa tournée "Diskönoir", lancé à l'automne 2014 après un décalage de plusieurs mois en raison d'une péritonite qui a failli lui coûter la vie à l'été 2013, puis d'une longue convalescence.

Lunettes de soleil sur le nez et veste noire sur le dos, il démarre pied au plancher, enchaînant les chansons et déchaînant les guitares comme s'il craint de laisser retomber la tension face à ce public amateur de gros son.

Il s'offre tout de même une petite respiration plus calme le temps d'un "Week-end à Rome" repris en choeur par plusieurs milliers de spectateurs.

"Ce soir, c'est la dernière. Merci, merci, merci, merci, merci...", lâche-t-il enfin en saluant le public et les musiciens avant d'en terminer avec "Epaule tatoo" et "Bleu comme toi" qui transforment le festival en "boum" disco.

Rock en Seine a aussi vibré samedi au son des Belges de Balthazar, affichant une belle énergie rock, la Britannique Marina and the Diamonds étonnante dans sa tenue tigrée ou le Britannique Ben Howard qui a pris un malin plaisir à triturer sa guitare.

La clôture dimanche de cette 13e édition du festival francilien alternera pop planante et inventive, avec Tame Impala ou Alt-J, et gros son avec les Chemical Brothers.

 

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