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Trump défend le bilan de son premier mois de présidence

Donald Trump a tenu une conférence de presse pour annoncer la nomination d'Alexander Acosta. [Nicholas Kamm / AFP]

Donald Trump s'en est pris jeudi avec virulence à la «malhonnêteté» de la presse, devant les journalistes venus à sa première conférence de presse en solitaire à la Maison Blanche.

«Beaucoup de journalistes de (son) pays ne vous diront pas la vérité. (...) La presse est devenue si malhonnête que si nous n'en parlons pas, cela dessert énormément le peuple américain». «Le niveau de malhonnêteté (des médias) est hors de contrôle», a déclaré le président républicain. «La plupart des médias à Washington, New York et Los Angeles ne parlent pas pour le peuple mais pour les intérêts particuliers et pour ceux qui profitent d'un système cassé de manière très, très évidente, concentrant une grande partie de ses attaques contre la chaîne CNN, l'une de ces cibles favorites.

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Sur le fond, Donald Trump a formellement démenti les informations sur des contacts répétés l'an dernier entre son équipe de campagne et le renseignement russe, ainsi que des discussions entre son ex-conseiller à la sécurité nationale et un diplomate russe. «Ce ne sont que des fausses informations. (...) Vous pouvez dire ce que vous voulez sur la Russie, ce sont de fausses informations fabriquées pour compenser la défaite des démocrates, et la presse joue le jeu», a-t-il déclaré en prenant la défense de ses anciens conseillers.

Des «fuites criminelles»

Evoquant Michael Flynn qui a démissionné lundi pour avoir évoqué les sanctions contre la Russie dans des discussions avec l'ambassadeur russe à Washington fin décembre, Donald Trump a assuré qu'il «faisait juste son travail». «La seule chose c'est qu'il ne l'a pas dit convenablement à notre vice-président et qu'ensuite il ne s'en est pas souvenu». Donald Trump a d'ailleurs demandé au ministère de la Justice de se pencher sur «les fuites criminelles» qui ont conduit à sa démission. Le milliardaire qui s'est également plaint de fuites concernant ses appels avec les dirigeants du Mexique et de l'Australie sur des appareils sécurisés.

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Défendant le bilan de son premier mois de présidence, il a affirmé avoir «hérité d'une situation chaotique» aux Etats-unis et dans le monde. «C'est la pagaille», a-t-il déclaré en citant les emplois qui «fuient notre pays», à «Mexico et ailleurs» et le «désastre» au Moyen-Orient. Il a par ailleurs promis qu'il présenterait un nouveau décret sur l'immigration «la semaine prochaine». Il avait signé un décret le 27 janvier fermant temporairement les frontières des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans et aux réfugiés.

Un nouveau candidat pour le Travail

Enfin, il a annoncé avoir désigné Alexander Acosta pour occuper le poste de secrétaire au Travail, le premier hispanique de son gouvernement. Cette annonce intervient au lendemain du retrait de son précédent candidat Andrew Puzder dont la candidature avait été plombée par des révélations sur d'anciens épisodes de sa vie personnelle.

 

 

 

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