Le candidat Les Républicains à la présidentielle, a déclaré lundi que lui et Angela Merkel considèrent qu'«il n'y a pas d'autre option qu'une entente franco-allemande très forte» à l'issue d'un entretien avec la chancelière allemande.
«Je crois que Madame Merkel comme moi considérons qu'il n'y a pas d'autre option qu'une entente franco-allemande très forte. Pas pour des raisons romantiques, pas pour des raisons de célébrations ou des raisons historiques, mais pour des raisons de construction de l'avenir», a déclaré à la presse l'ancien Premier ministre après s'être entretenu plus d'une heure à la chancellerie.
J'ai fait part à Angela Merkel de notre devoir d'impulser un sursaut européen, autour d'un partenariat franco-allemand d'égal à égal. pic.twitter.com/4Z2FgBWrSe
— François Fillon (@FrancoisFillon) 23 janvier 2017
«Je connais Angela Merkel depuis très longtemps, j'ai beaucoup travaillé avec elle dans le passé, j'ai une grande confiance en elle, c'est une femme solide et qui respecte ses engagements», a-t-il indiqué en préambule. «Moi je suis venu lui présenter les priorités de mon projet présidentiel et mes priorités pour redresser l'Europe. Je suis venu lui dire que l'Europe est aujourd'hui en crise, qu'elle est menacée par la politique américaine, par la Russie, la Chine, et qu'elle a besoin de retrouver un vrai projet pragmatique construit sur des bases intergouvernementales», a-t-il expliqué.
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«Nous avons échangé sur ces questions. Ce n'est que lorsque les élections françaises seront passées que nous pourront entamer une coopération avec Madame Merkel et l'Allemagne», a expliqué François Fillon, venu à Berlin plaider en faveur d'un renforcement de la relation franco-allemande, et proposer notamment «une alliance européenne de la défense».