Les célébrités qui avaient soutenu Hillary Clinton disent à Donald Trump ce qu'elles n'accepteront pas.
Scarlett Johansson, Michael Moore, Alicia Keys ou encore Madonna ont pris la parole samedi 21 janvier, lors des nombreux rassemblements anti-Trump qui ont animé les grandes villes américaines et du monde, réunissant plus de deux millions de participants.
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Devant un parterre de manifestants échaudés, les célébrités se sont lancées dans des discours féministes de cinq à dix minutes à coups d'anecdotes personnelles et d'appels à la révolution de la femme. L'actrice Scarlett Johansson a par exemple anglé son allocution sur l'importance du planning familial. Elle a applaudi ces «endroits sûrs», ces «cliniques abordables» avec des «professionnels» prêts à aider les jeunes filles.
«Président Trump, je n'ai pas voté pour vous. Cela dit, je respecte que vous ayez été élu président et je veux être capable de vous supporter, mais je demande d'abord à ce que vous me supportiez, ainsi que ma mère, ma soeur, ma meilleure amie...» a déclaré l'actrice sur scène.
Express Yourself...............So you can Respect Yourself. On Stage at the Women's March In D.C. pic.twitter.com/p7cEGSNFrK
— Madonna (@Madonna) 21 janvier 2017
Le nouveau président des États-Unis a souvent exposé ses réserves à propos du droit à l'avortement, et les plannings familiaux américains s'inquiètent de se voir couper les vivres. FranceTvInfo a dernièrement interviewé la directrice d'un de ces centres en Pennsylvanie, qui a expliqué que depuis l'élection de Donald Trump «les prises de rendez-vous en ligne ont augmenté de 900%, ce qui traduit bien la crainte des femmes de ne plus bénéficier de nos services.»
«Yes we can»
D'autres artistes ont souhaité revendiquer sur scène leur besoin de liberté. Madonna a entamé son discours en attisant la foule d'un «Êtes-vous prêts à secouer le monde ? Bienvenue à la révolution de l’amour ! (...) Bienvenue dans notre refus en tant que femmes d’accepter ce nouvel âge de la tyrannie.» L'actrice America Ferrera a de son côté revendiqué ses origines immigrées et lancé à Donald Trump : «Le Président n'est pas l'Amérique, le Congrès n'est pas l'Amérique, nous sommes l'Amérique».
La chanteuse Alicia Keys a, quant à elle, lancé un slam au refrain révolutionnaire : «I rise» (Je me soulève). Au milieu de sa prise de parole, elle a même réutilisé le célèbre «Yes we can» (Oui nous le pouvons) de Barack Obama, et s'est mise à entonner son célèbre tube «Girl on fire» (Fille en feu) avec les manifestants.
