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Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube s'allient contre les «contenus terroristes»

Aucun message ne sera toutefois retiré ou bloqué automatiquement.[JONATHAN NACKSTRAND / AFP]

Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont annoncé lundi un partenariat à l'échelle mondiale visant à identifier plus rapidement les «contenus à caractère terroriste» sur leurs plateformes, et ainsi freiner leur propagation.

Les quatre entreprises américaines ont prévu de créer une base de données commune comprenant les «empreintes digitales» numériques de photos ou vidéos de propagande et de recrutement retirées de leurs plateformes, d'après un message commun relayé sur leurs sites respectifs. «En partageant ces informations les unes avec les autres, nous pouvons utiliser (ces empreintes numériques) pour aider à identifier des contenus potentiellement terroristes sur nos plateformes grand public respectives», expliquent-elles.

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Aucun message ne sera toutefois retiré ou bloqué automatiquement : il reviendra à chaque entreprise d'évaluer si les contenus identifiés enfreignent ses propres règles. Chacune décidera également indépendamment des images et des vidéos qu'elle décide d'ajouter à la base commune. Elles précisent vouloir commencer avec les images et vidéos «les plus extrêmes et flagrantes» retirées de leurs plateformes, et donc «les plus susceptibles de violer les règles de toutes nos entreprises».

Les retraits contenus resteront du ressort des entreprises

Microsoft, Facebook, Twitter et YouTube disent aussi vouloir examiner «comment impliquer des entreprises supplémentaires à l'avenir», mais insistent sur le fait que chacun d'entre eux continuera de traiter de manière indépendante les demandes d'informations ou de retrait de contenus émanant des gouvernements ou des forces de l'ordre.

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L'initiative intervient alors que les Etats-Unis, la Commission européenne et une série d'autres gouvernements ont multiplié les appels ces derniers mois à ce que les réseaux sociaux intensifient leur lutte contre la propagande jihadiste en ligne. Même s'ils ont amélioré leurs outils de détection automatique, les acteurs du secteur réaffirment régulièrement n'avoir pas d'algorithme «magique» pour identifier les contenus problématiques et se reposent beaucoup sur le signalement par leurs utilisateurs des contenus litigieux. 

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