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Venezuela : gouvernement et opposition s'engagent sur une issue pacifique à la crise

L'un des négociateurs de l'opposition, Carlos Ocariz (D), aux côtés du porte-parole de l'opposition Jesus Torrealba lors d'une conférence de presse, le 12 novembre 2016 à Caracas [FEDERICO PARRA / AFP] L'un des négociateurs de l'opposition, Carlos Ocariz (D), aux côtés du porte-parole de l'opposition Jesus Torrealba lors d'une conférence de presse, le 12 novembre 2016 à Caracas [FEDERICO PARRA / AFP]

Le gouvernement socialiste et l'opposition de centre-droit au Venezuela se sont engagés à résoudre pacifiquement la profonde crise politique et économique que traverse le pays, samedi à l'issue de leur deuxième séance de négociations.

"Nous nous engageons solennellement à ce que nos divergences politiques trouvent une réponse uniquement dans le strict cadre constitutionnel, un processus démocratique, pacifique et électoral", souligne une déclaration conjointe lue par des représentants des deux parties.

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Dans un communiqué publié peu après et lu par l'un des négociateurs de l'opposition, Carlos Ocariz, la Table pour l'unité démocratique (MUD), qui regroupe la plupart des partis de l'opposition, précise que la MUD oeuvrera "jusqu'à obtenir le plus important: des élections nationales et un référendum révocatoire" à l'encontre du président Nicolas Maduro.

L'opposition exigeait plus précisément jusqu'ici, le considérant comme prioritaire, des élections présidentielles anticipées au premier trimestre de 2017, alors que celles ci sont prévues normalement pour la fin de 2018, ou un référendum révocatoire d'ici la fin de cette année, référendum qui a été suspendu par les autorités électorales.

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Cette suspension avait d'ailleurs contribué à la très nette aggravation des tensions politiques dans le pays, suscitant des invectives mutuelles entre les deux parties. Gouvernement et opposition se sont engagées à ce sujet samedi à "établir une relation politique respectueuse".

"Nous exprimons notre ferme engagement envers une cohabitation pacifique, respectueuse et constructive, car il n'y a pas de politique ni de cohabitation dans la violence", relève la déclaration.

L'envoyé du Vatican, Monseigneur, Claudio Maria Celli, le 12 novembre 2016 à Caracas [FEDERICO PARRA / AFP]
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L'envoyé du Vatican, Monseigneur, Claudio Maria Celli, le 12 novembre 2016 à Caracas

 

Les parties se sont également engagées à "mener une grande mobilisation nationale en faveur de la concorde, la reconnaissance mutuelle et la paix".

"Il n'y a pas de politique ni de cohabitation dans la haine, ni dans les insultes", a souligné pour sa part l'un des négociateurs du gouvernement, Jorge Rodriguez.

Cette déclaration est intervenue à l'issue de deux journées, vendredi et samedi, de négociations sous l'égide du Vatican entre le gouvernement et l'opposition, qui ont convenu de se retrouver de nouveau le 6 décembre.

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