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Présidentielle américaine : Donald Trump privé de Twitter

L’écart semblant se resserrer avec Hillary Clinton, l’équipe de Donald Trump préfère jouer la sécurité plutôt que de tout gâcher.[MANDEL NGAN / AFP]

«Il y a vraiment un coup à jouer, autant mettre toutes les chances de votre côté». C’est en substance le discours qu’ont dû tenir à Donald Trump ses conseillers, à quelques jours de l’élection présidentielle américaine.

Et de fait, Donald Trump affiche ces derniers jours dans ses discours et sur les réseaux sociaux une discipline inaccoutumée depuis le lancement de sa course à la Maison Blanche. D'ailleurs, depuis samedi, ce n’est plus le candidat républicain qui s’épanche personnellement sur son compte Twitter, mais son équipe qui poste des messages plutôt consensuels afin de mobiliser les électeurs.

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Les amateurs de saillies bien senties regretteront sans doute cette reprise en main tant les sorties incontrôlables de Donald Trump donnait du grain à moudre à sa rivale Hillary Clinton et faisait naître des polémiques. C’est d’ailleurs ce qui faisait, avec ses discours improvisés et sans prompteur, sa marque de fabrique. Mais voilà, l’écart semblant se resserrer avec Hillary Clinton, l’équipe de Donald Trump préfère jouer la sécurité plutôt que de tout gâcher. Il est d’ailleurs notable de voir comment ces derniers jours les ténors républicains sont mobilisés autour de leur candidat.

Une arme «confisquée» à Hillary Clinton

D’après le New York Times ce sont désormais plusieurs personnes qui gèrent le compte de Donald Trump. A l'appui de ses dires, le journal assure que Donald Trump, qui dispose d’un Samsung Galaxy et dont les messages Twitter sont depuis longtemps identifiés comme provenant d’un téléphone sous Android, n’a plus adressé de message depuis samedi matin.

Depuis, les tweets sont envoyés depuis un iPhone d’Apple, marque dont Trump avait préconisé le boycott pace qu’elle avait refusé de livrer ses secrets au FBI pour accéder aux données d’un appareil.

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En reprenant en main le compte Twitter de Donald Trump, le New York Times estime que les Républicains ont «confisqué» à Hillary Clinton sa meilleure arme contre Donald Trump, jugeant qu'il avait «maintes fois miné la candidature» du républicain allant jusqu'à le comparer à un outil d’«auto-sabotage».

Mais nul ne sait si cette privation de Twitter sera efficace, pas plus si l'homme d'affaires parviendra à suivre cet ascétisme comportemental jusqu'au scrutin mardi. Car il est déjà passé par là, à suivre les prompteurs et à limiter ses sorties controversées sur Twitter. Avant de retomber dans ses travers lorsqu'il remontait dans les sondages.

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