Il n’a toujours pas révisé. Déjà épinglé il y a quelques semaines pour ne pas connaître la ville syrienne d'Alep, le candidat à la présidentielle américaine Gary Johnson s’est de nouveau fait remarquer pour son incapacité à citer le moindre nom de dirigeant étranger.
Candidat libertarien, Gary Johnson était interrogé par le journaliste Chris Matthews de la chaîne MSNBC mercredi soir. «Quel est votre dirigeant étranger préféré ? De n’importe quel continent, n’importe quel pays, citez le nom d’un dirigeant que vous respectez et que vous admirez, n’importe qui», lui demande-t-il alors. Face à cette question, pourtant simple, Gary Johnson ne masque rien de son embarras.
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Son colistier, William Weld, tente alors de lui venir en aide, évoquant pour sa part «Shimon Peres». Ce à quoi le journaliste lui répond qu’il attend le nom d’une personne en vie, avant de se retourner vers le candidat. «Vous devez le savoir. N’importe où, sur n’importe quel continent. Au Canada, au Mexique, en Europe, en Asie, en Amérique latine, en Afrique. Nommez un dirigeant étranger que vous respectez», insiste Chris Matthews.
«C'est mon moment Alep»
«Je crois que c’est mon moment Alep», concède le prétendant à la Maison Blanche, rappelant sa mésaventure d’il y a quelques semaines lorsqu’il avait répondu «c’est quoi Alep ?» à un journaliste qui l’interrogeait sur la ville syrienne assiégée.
Gary Johnson se reprend alors et évoque «l’ancien président du Mexique», tout en étant incapable de se rappeler de son nom et d’évoquer un «mal de tête». Là encore son colistier vole à son secours et cite le nom de Vicente Fox, président du Mexique de 2000 à 2006. «Fox ! Il était génial», s’exclame alors le candidat libertarien. Malheureusement pour lui, l’animateur de télévision passe alors rapidement à un autre sujet.
