La disparition cette nuit de Shimon Peres, ancien premier ministre, président israélien et prix Nobel de la paix, a provoqué une myriade de réactions émanant des plus hauts dirigeants politiques internationaux.
Dans son hommage, François Hollande dépeint Shimon Peres comme étant l’un « des plus ardents défenseurs de la paix » et le considère comme « un ami fidèle » de la France. «Il appartient désormais à l’Histoire», poursuit-il. Sur Twitter, Manuel Valls a également fait part de sa considération pour le Nobel de la paix. « Le monde est en deuil », écrit-il sur le site de micro blogging.
Shimon Peres, une conscience pour l'humanité, un bâtisseur de paix infatigable vient de nous quitter... Le monde est en deuil.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 28 septembre 2016
En pleine primaire pour l’investiture Les Républicains à la prochaine élection présidentielle, Nicolas Sarkozy s’est également fendu d’un tweet hommage. « Israël perd un grand homme d’Etat », estime notamment l’ancien Président de la République. Les deux hommes s’étaient rencontrées en 2013 en Israël. L’absence de Carla Bruni-Sarkozy, alors occupée à faire la promotion de son album, n’était pas passée inaperçue auprès de Shimon Peres. « Je n'ai qu'un seul reproche à vous faire, c'est de ne pas être venu avec Carla. C'est un geste impardonnable », avait-il ironisé.
Israël perd un grand homme d’État, inlassable promoteur de la paix, la France un ami fidèle, l'humanité une conscience. NS #ShimonPeres
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 28 septembre 2016
A l’étranger, Barack Obama fut l’un des premiers à réagir au décès de l’ancien dirigeant israélien. C’était « un homme d'Etat dont l'engagement pour la sécurité et la recherche de la paix était fondé sur son inébranlable force morale et sur son indéfectible optimisme », a déclaré le président américain qui devrait assister aux obsèques vendredi.
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Autre réaction : celle de Bill Clinton, l’ancien président américain qui avait supervisé en 1993 la signature à Washington des accords d’Oslo entre israéliens et Palestiniens. Pour lui, Shimon Peres était « un génie au grand cœur ». « Je n'oublierai jamais combien il était heureux il y a 23 ans lorsqu'il a signé les accords d'Oslo sur la pelouse de la Maison Blanche, ouvrant une ère d'espoir dans les relations israélo-palestiniennes », s'est-il remémoré.
I will miss Shimon Peres, my brilliant and eloquent friend. His life was a blessing to all who strive for peace. https://t.co/7aIk3mt3Og pic.twitter.com/Iosr09jQq9
— Bill Clinton (@billclinton) 28 septembre 2016
Justin Trudeau, premier ministre du Canada a publié une déclaration officielle. «Il s’est voué à la promotion de la bonne entente entre son pays et ses voisins et a partagé le prix Nobel de la paix en raison de ses efforts visant à favoriser la paix au Moyen-Orient», affirme-t-il.
L’Allemagne a de son côté réagi par la voix de son président, Joachim Gauck. « En dépit des atrocités perpétrées (par les nazis) contre sa famille pendant l'Holocauste, Shimon Peres a tendu la main » aux Allemands. « Pour cette attitude, nous lui sommes très reconnaissants », a-t-il écrit.