En direct
A suivre

Présidentielle américaine : forces et faiblesses de Clinton et Trump avant leur débat

Une publicité de la chaîne américaine CNN pour le débat présidentiel du lundi 26 septembre. Une publicité de la chaîne américaine CNN pour le débat présidentiel du lundi 26 septembre.[PAUL J. RICHARDS / AFP]

Très attendu par les Américains, le premier débat télévisé Clinton/Trump s'annonce tendu, aucun des deux rivaux n'étant donné gagnant. 

C'est la première fois qu'Hillary Clinton et Donald Trump se retrouveront face à face sur un plateau et, accessoirement, c'est également la première fois qu'une femme participera aux débats présidentiels, depuis leur création aux États-Unis dans les années 1960. Si la plupart des électeurs ont déjà fait leur choix, les passes d'armes de ce lundi 26 septembre pourraient tout de même faire flancher d'un côté ou de l'autre quelque 9% d'indécis. 

A lire aussi : Ce qu'il faut retenir du premier débat Clinton-Trump

Hillary Clinton : avantages et inconvénients de l'expérience

La candidate démocrate a l'expérience pour elle. Première dame de 1993 à 2001, puis sénatrice de 2001 et 2009, enfin secrétaire d'État de 2009 à 2013, Hillary Clinton connaît à fond tous les dossiers qui seront débattus lundi soir. Dans les arcanes du pouvoir depuis plus de 20 ans, elle peut faire valoir son atout de candidate la mieux préparée à gouverner. 

A lire aussi : Hillary accusée d'être aidée d'une oreillette pendant une émission

Mais sa fine connaissance des dossiers peut aussi se retourner contre elle. Souvent tentée de donner des réponses trop techniques, la candidate a du mal, depuis le début de la campagne, a se mettre au niveau de son public. Elle pâtit en outre d'un déficit de sympathie, lié à une communication qui hésite en permanence entre la dame de fer intraitable et la grand-mère sympa. 

Donald Trump : impulsif pour le meilleur et pour le pire

Depuis le début de la campagne des primaires, le milliardaire a su électriser les foules au point de passer du statut d'outsider loufoque à celui de candidat officiel du parti républicain. Avec un discours simple et percutant, Donald Trump parvient à convaincre le public de sa sincérité et s'attache ainsi la confiance d'une partie de la population. 

A lire aussi : Donald Trump président des États-Unis: quelles conséquences

À l'aise devant une audience acquise à sa cause, devant laquelle il peut manier à sa guise la réalité, le candidat républicain est moins en confiance dans le cadre de débats contradictoires. Lors de ceux organisés pendant les primaires, il a très peu pris la parole, gardant pour la fin des répliques cinglantes, voire insultantes, mais s'exprimant rarement sur les questions de fond. 

En coulisse, la guerre des invités

Les derniers sondages donnent une courte avance à Hillary Clinton (46% d'intention de vote, contre 44% pour Donald Trump). Un écart qui pourrait se creuser après ce premier débat, si la priorité est donnée aux questions de fonds. Mais à l'approche de la date fatidique, celles-ci semblent loin de monopoliser les commentateurs, beaucoup plus intéressés par la guerre des invités qui se joue en coulisse.

L'équipe de Donald Trump a ainsi convié l'actrice Gennifer Flowers, qui a révélé avoir eu une liaison avec Bill Clinton, tandis que le camp démocrate a placé sur sa guest-list le milliardaire Mark Cuban, rival de Donald Trump en affaires et sur le petit écran, les deux hommes ayant participé à deux émissions de téléréalité concurrentes. 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités