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Victime de trolls, le zoo de Cincinnati ferme son compte Twitter

Une statue d'Harambe dans le zoo de Cincinnatti[JOHN SOMMERS II / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Au mois de mai dernier le zoo de Cincinnati avait été contraint d'abattre Harambe, l'un de ses gorilles, pour sauver un enfant de quatre ans tombé dans son enclos. Résulat, hommages au primate et mèmes à son effigie se sont multipliés sur les réseaux sociaux empêchant le personnel du zoo de faire son deuil.

Face à cette forme de harcèlement numérique, l'établissement a demandé aux Américains de cesser les blagues et les mèmes sur Harambe en expliquant que le personnel du zoo souffrait de la mort du gorille. En vain. Contraint, le zoo a dû fermer son compte Twitter pour retrouver sa tranquilité, rapporte 20 minutes.

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Comme si les détournements de l'image du gorille ne suffisaient pas, des pétitions farfelues pour, par exemple, réincarner Harambe en Pokémon, mettre son visage sur les billets de 50 dollars ou encore changer le nom de Cincinnati en «Harambe City», ont vu le jour sur le site Change.org. Sur Facebook, l'animal a même une page dédiée suivie par plus de 323.000 personnes.

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